Le Président Roch Marc Christian Kaboré, lors de la campagne présidentielle de 2015

A l’approche de la présidentielle de novembre 2020, le chef le chef de l’État ne compte plus que sur un carré de fidèles.

Début septembre Roch Marc Christian Kaboré a missionné plusieurs de ses ministres pour mener de premières opérations de précampagne. Dans le Nord, en proie à une insécurité croissante, il a ainsi demandé à son ministre de la défense, Chérif Sy de communiquer sur le « retour de l’État » dans la région. Un message adressé par ailleurs à son fidèle ministre des affaires étrangères, Alpha Barry. L’ancien journaliste doit notamment « mettre en valeur » la présidence burkinabè du G5 Sahel, qui prendra fin en février 2020. Plusieurs conseillers présidentiels planchent depuis l’été sur la réorganisation du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) en vue de la présidentielle.

Le journaliste d’origine camerounaise Thierry Hot, conseiller spécial du président burkinabè, et Louis Armand Ouali, conseiller en charge des affaires politiques, ont ainsi été́ mis à contribution dans l’élaboration du futur programme.
Soucieux de capter le jeune électorat, le président burkinabè a sollicité plusieurs de ses « jeunes » ministres pour ripoliner son image, à l’instar d’Eric Bougouma (infrastructures), Harouna Kaboré (commerce), ou encore Séni Ouédraogo (fonction publique). Il s’appuie par ailleurs sur le responsable jeunes du MPP, Bachir Ismaël Ouédraogo, par ailleurs ministre de l’énergie.
Le chef de l’État s’est entouré de plusieurs hommes d’affaires pour soutenir sa réélection. Ces dernières semaines, Il a demandé́ un discret soutien à Mahamoudou Bonkoungou (Ebomaf), Idrissa Nassa (Coris Holding) ou encore Inoussa Kanazoé (Kanis).
Roch Marc Christian Kaboré peut aussi compter sur le soutien du Larlé Naaba Tigré, un des plus influents chefs traditionnels du pays, qui assure au président un appui ô combien stratégique au sein de la chefferie moaga.
Le président burkinabè s’est envolé le 22 septembre pour New York où il participe à l’Assemblée générale des Nations unies.

Source: Lettre du Continent

 

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