Ouagadougou 28 oct. 2022 – Le nouveau ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, Joseph André Ouédraogo, a déclaré vendredi, au cours de son installation officielle, qu’il fera du dialogue social un acte majeur de son mandat pour relever les défis du département.

« Je m’efforcerai d’être à l’écoute de tous, je ferai du dialogue social un acte majeur de mon mandat. Je salue les partenaires sociaux notamment le syndicat, je solliciterai en cas de besoin leur contribution pour tirer le ministère vers le haut », a déclaré le nouveau ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN), Joseph André Ouédraogo.

Le pays enregistre aujourd’hui 708 341 élèves en situation de rupture scolaire, 20 763 enseignants affectés et 76 communes dont les écoles sont entièrement fermées, selon le ministre.

Cette situation est due aux attaques terroristes que connait le Burkina Faso depuis sept (7) ans, qui ont également causé, la fermeture de plusieurs centres de santé, des centaines de morts et le déplacement de plus de 1,5 millions de personnes.

« Les chiffres sont éloquents et le moins que l’on puisse dire c’est que l’heure est gravissime et c’est ensemble, je l’espère, que nous allons arriver à relever ces défis », a dit le ministre à ses collaborateurs.

M. Ouédraogo a rappelé qu’un autre défi qu’ils doivent relever ensemble est celui de la gouvernance.

A cet effet, il a souligné que le Premier ministre, Apollinaire Kyélem de Tambéla, est particulièrement vent débout pour livrer une lutte sans merci à la corruption, à l’affairisme et aux autres mauvaises manières de servir, et il a engagé les ministres à porter cette lutte dans leur département ministériels respectifs.

« En tant que premier responsable de ce département j’y veillerai de manière général. C’est ensemble que nous allons relever tous les défis qui se posent au ministère », a insisté le ministre en charge de l’Education.

«Le président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a souhaité que les ministres aient un moral de soldat. C’est-à-dire un moral qui prédispose à faire face à l’adversité, à se battre pour la cause de la patrie et cela jusqu’au sacrifice suprême. Par ce moment difficile de notre pays cette invite doit raisonner pour chacun de nous comme un impératif catégorique », a-t-il ajouté.

Aussi, il a invité les Partenaires techniques et financiers poursuivre leur appui multiformes à son département, tant les défis sont énormes.

Le nouveau ministre de l’Education nationale, Joseph André Ouédraogo, est un professeur des lycées et collèges, et cumule 37 ans d’expérience dans l’enseignement pédagogique.

Il a occupé entre autres les postes de conseillé pédagogique et inspecteur.

Joseph André Ouédraogo a été de l’équipe de rédaction des manuels scolaires made in Burkina avec le Centre National des Manuscrits et Fournitures Scolaires (CENAMAFS), et a été également sollicité dans le cadre de la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation.

Avant d’être une figure emblématique de l’enseignement pédagogique il fut un enseignant sous la révolution démocratique populaire (RDP) du capitaine Thomas Sankara.

Cette installation fait suite à la formation du gouvernement intervenue environ un mois après la prise du pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré, après un putsch perpétré, le 30 septembre 2022, contre celui du Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba lui-même tombeur du président élu Roch Kaboré, le 24 janvier 2022.

Agence d’information du Burkina

KR/ata

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