Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, a participé, ce vendredi 23 décembre 2022, à la cérémonie officielle de prise de fonction du nouveau président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo. Dans le livre d’or de l’institution, il s’est réjoui du dénouement heureux de la crise qui a secoué le CSC des mois durant.

“Après plusieurs mois de crise, le Conseil supérieur de la Communication a un nouveau président. C’est un dénouement heureux, et je me réjouis de la cérémonie d’installation de ce 23 décembre 2022. Cette institution pourra donc désormais jouer pleinement le rôle qui est le sien, en toute indépendance. Car sa crédibilité, son efficacité et sa respectabilité en dépendent. Toutes mes félicitations au président Bamogo. Dans le contexte sécuritaire difficile aux défis multiples et urgents à relever pour notre cher pays, je lui souhaite beaucoup de courage et de réussite dans cette mission si sensible de régulation des médias. Je demande à tous ses collaborateurs de le soutenir, au prix du consensus, afin que plus jamais, le CSC ne connaisse une autre crise”.

Tels sont les mots que le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, a laissés dans le livre d’or du CSC, après avoir assisté à la cérémonie officielle de prise de fonction du nouveau président de cette institution, Abdoulazize Bamogo.

Cette cérémonie a été marquée essentiellement par la remise à M. Bamogo, de son certificat de prise de fonction.

Dans son discours, le nouveau président du CSC a dit être honoré d’avoir été choisi pour diriger “notre valeureuse instance de régulation de la communication, à un moment où l’urgence est le maître-mot”.

“Désormais, l’institution a un président. Son collège siège valablement. La régulation tant attendue de la communication au public, se fait conformément à nos textes. La crise est derrière nous. Nous sommes désormais résolument tournés vers l’avenir”, a soutenu Abdoulazize Bamogo.

Il a par ailleurs remercié le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, pour “son intervention salutaire”, qui remet en selle l’institution en charge de la régulation de la communication au public, dans notre pays.

Enfin, pour le président du CSC, la crise que vient de traverser son institution, interpelle les autorités, sur la nécessité de revisiter notre dispositif juridique de régulation.

“Il y a des limites, et nous devons travailler à les combler. Nous devons mettre définitivement l’instance de régulation de la communication à l’abri des aléas politiques”, a-t-il suggéré.

Créé en 1995, le Conseil supérieur de la communication est une autorité administrative indépendante, chargé de la régulation de la communication au Burkina Faso. Il a pour attributions entre autres, de veiller à l’application de la législation et de la règlementation relatives à la communication dans notre pays; promouvoir la liberté d’expression et le droit à l’information; veiller à la protection de la personne humaine contre les violences résultant de l’activité du secteur de la comunication.

Le CSC a également pour missions, de veiller à la protection et à la promotion de la culture nationale, dans l’activité du secteur de la communication; de fixer les règles concernant les conditions de production, programmation et diffusion des émissions et des articles relatifs aux campagnes électorales par les médias.

DCRP/Primature

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