Le président ghanéen (gauche) et le Président du Faso (droite)

Après une séance de travail à Kosyam avec le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, le président du Ghana, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) Nana Akufo-Addo, a quitté Ouagadougou le 09 juin 2021 pour Accra. 

 Nana Akufo-Addo a exprimé sa compassion et celle de la CEDEAO au gouvernement et au peuple burkinabè, suite à la tragédie de Solhan. Le président du Faso a salué ce geste de solidarité et de fraternité.

Les deux chefs d’Etat ont déclaré leur convergence de vue dans la lutte contre le terrorisme.  L’éradication du phénomène, ont-ils estimé passe par l’union et l’engagement collectif des africains dans ce combat.

DCPF

ENCADRE

Les mots du président du Faso, ce matin, à l’endroit de son homologue ghanéen Nana Akufo-Addo.

«Je voudrais tout d’abord saluer votre visite, qui est une visite de compassion, une visite de solidarité que vous exprimez au peuple burkinabè suite à la folie meurtrière des terroristes à Solhan. Il est évident que cette catastrophe qui est la plus grande que nous ayons eue dans notre pays a affecté durement le peuple burkinabè dans sa chair. Et c’est pourquoi, ce témoignage de fraternité et d’amitié que vous nous montrez aujourd’hui nous réconforte. Et je voudrais vous dire au nom du peuple burkinabè, au nom du gouvernement et à mon nom propre, merci pour cette marque de solidarité aussi bien du peuple ghanéen, que des peuples de la sous-région et de la CEDEAO. C’est quelque chose qui nous va droit au cœur, nous en avons besoin. Parce que cette situation est un domaine de débats passionnés. C’est un domaine également de remise en cause. Et comme nous le disons, personne en dehors de nous-mêmes, les africains ensemble et unis, ne viendra nous sauver dans la lutte contre le terrorisme. C’est pourquoi nous devons nous ressaisir, nous devons ensemble travailler à faire en sorte que la victoire que nous devons remporter sur le terrorisme soit une victoire également collective dans notre sous-région. Parce qu’aujourd’hui, c’est le Burkina, hier c’était le Niger. Le Mali traverse cette crise. On a des attaques sur la Côte d’Ivoire. Et on a cette progression tentaculaire dans notre sous-région du terrorisme. Je voudrais en tout cas vous dire merci et vous charger de transmettre au peuple ghanéen, à votre gouvernement et au peuple de la CEDEAO tous nos remerciements pour cette visite de fraternité, que vous avez effectué ce matin au Burkina Faso.»

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