Depuis mon dernier discours sur la situation de la nation, des réformes sont encore intervenues dans l’armée pour plus d’efficacité. Dix-huit autres Bataillons d’intervention rapide (B.I.R.) ont été créés, portant leur nombre à vingt-cinq. Ce qui permet un meilleur maillage du territoire. En outre, le Conseil des ministres du 25 octobre 2023 a adopté un décret portant création des Groupements d’unités mobiles d’intervention (G.U.M.I.) dont la mission est de lutter contre toutes formes de menaces, et principalement contre le terrorisme et le grand banditisme. Ces unités sont aujourd’hui au nombre de douze. Des hommes ont été formés et du matériel a été acquis pour l’équipement des bataillons et des unités spéciales. Sur le terrain, des innovations sont en cours pour une meilleure protection du territoire.
 La création du Fonds de soutien patriotique (F.S.P.) permet aux citoyens de contribuer à l’acquisition de moyens pour les forces combattantes. D’ici à la fin de 2023, les contributions attendues sont de l’ordre de quatre-vingt milliards.
 Le renforcement de la coopération militaire avec la Fédération de Russie permet le renforcement des capacités du personnel militaire et de meilleurs approvisionnements en armements et en munitions.
Face au blocus imposé par certains États occidentaux, une diversification était, non seulement opportune, mais nécessaire. Nous avons également renforcé la coopération militaire avec la Chine et la Turquie. Cela nous a permis de disposer de moyens modernes et percutants. Le Burkina Faso dispose actuellement d’équipements de défense de dernière génération. Dans le domaine militaire, le régime de la Transition est disposé à coopérer, sans complexe, avec tout État dans un esprit d’ouverture et de respect mutuel.
Les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso sont équipées de systèmes de vidéo protection et de communication. Personne n’ignore le rôle que joue l’armée dans l’escorte de convois pour l’approvisionnement des zones à forts défis sécuritaires.  » A annoncé le premier ministre Dr Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA lors de son discours sur la situation de la nation.

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