La représentante de l’UNICEF au Burkina, Sandra Lattouf (droite), a renouvelé, l’engagement de sa structure à améliorer l’offre éducative.

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) ont signé, le mercredi 27 juillet à Ouagadougou, un protocole pour la construction de collèges au Burkina.

Le gouvernement japonais à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) mène des actions au Burkina visant à accroitre l’accès à l’éducation en améliorant l’environnement d’apprentissage des élèves. C’est dans ce cadre que le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et la JICA ont signé, le mercredi 27 juillet à Ouagadougou, un accord de don.

Selon la représentante de l’UNICEF au Burkina Faso, Sandra Lattouf, cette convention de financement s’élève à plus de 9 millions de dollars, pour la construction de huit établissements post-primaires au profit des enfants. Elle a ajouté que la présente convention est la deuxième phase de renforcement du programme d’éducation entre la JICA et son institution au Burkina.

Elle a affirmé qu’une première phase a déjà consacré près de 12 972 656 dollars à la réalisation de 18 collèges d’enseignement général pour un effectif attendu de 5 200 élèves. En outre, Sandra Lattouf, a laissé entendre que ces financements additionnels viennent en soutien au Ministère de l’Enseignement national de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN). Ce qui va permettre de construire 26 collèges pour renforcer l’enseignement général et technique.

Pour ce faire, elle a remercié le peuple japonais pour cette donation. « Lorsque les enfants sont à l’école, ils préparent non seulement leur avenir et leur épanouissement mais ils sont aussi protégés des dangers tels que l’exploitation économique, les abus et toutes les violences », a-t-elle expliqué. Quant au représentant-résident de la JICA, Okitsu Keiichi, il a confié, pour sa part, que cette signature d’accord de don intervient dans le prolongement d’une fructueuse collaboration entre l’UNICEF et sa structure démarrée en 2021.

La convention a été présentée aux journalistes.

En plus, il a indiqué que ce financement du gouvernement japonais servira à la réalisation et l’équipement de cinq collèges d’enseignement général et de trois collèges polyvalents destinés à la formation en génie civil, électrotechnique et mécanique automobile dans les régions du Centre et du Centre-Ouest. Il a également déclaré que cet appui du Japon dans la construction d’enseignement général et d’enseignement technique participe à la mise en œuvre du continuum éducatif et à l’opérationnalisation des collèges polyvalents.« Son objectif est d’améliorer la fréquentation et les performances dans ces structures d’éducation post-primaires en mettant un accent particulier sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes en vue de l’atteinte de l’ODD4 », a-t-il signifié. A l’occasion, le représentant de la JICA a déploré le contexte sécuritaire marqué par les attaques des groupes armés entrainant la fermeture de nombreuses structures éducatives et menaçant ainsi sérieusement le droit à l’éducation des enfants burkinabè.

Le chargé d’études au secrétariat général du MENAPLN, Eric Kaboré, a remercié le Japon pour ses actions en faveur du système éducatif Burkinabè. A l’entendre, le ministère a fait de l’enseignement technique et professionnel son cheval de bataille d’où la création d’un secrétariat technique pour le développement de la branche scientifique. Car, de son avis, les voix se sont élevées pour inviter les autorités à créer les filières scientifiques, techniques et professionnelles. Par ailleurs, M. Kaboré a salué l’appui des partenaires malgré le contexte difficile que traverse le pays des Hommes intègres.

Evariste YODA

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