Le présidium lors du déjeuner de presse

Consolider l’économie burkinabè après la crise sanitaire, a fait l’objet d’échange lors d’un déjeuner entre la ministre du commerce M. Harouna Kaboré et les hommes de média la semaine dernière. Le ministre, entouré de son staff notamment la directrice générale de l’Agence burkinabè d’investissement (ABI) ont animé cet entretien en présence des investisseurs potentiels. Il ressort que d’importantes reformes ont été entreprises pour que les investisseurs continuent de s’installer dans notre pays.

Les journalistes et les invités lors du déjeuner de presse

Selon le ministre Harouna Kaboré, “il faut faire des reformes pour à la fois faciliter la réalisation des affaires au Burkina Faso, améliorer le climat, les reformes pour réduire ou annihiler les difficultés d’accès aux licences d’affaires, les reformes qui permettent de garantir les investissements, les reformes qui permettent d’accompagner les investisseurs, les reformes qui permettent de promouvoir nos produits locaux et les reformes qui permettent d’encadrer l’exercice d’un certain nombre d’activités, et de facilité l’accès aux documents pour mener les affaires. Il faut aussi des reformes qui permettent d’avoir des incitations notamment en utilisant des outils comme la fiscalité, l’accessibilité à la matière première”. Et de marteler : toutes ces réformes, si elles ne sont pas faites, c’est difficile pour nous d’avancer. Je pense que depuis 2016 à aujourd’hui, toutes ces réformes ont contribué, et c’est le secteur privé qui le dit, à encourager les gens à repartir. Ce qu’on peut retenir c’est que nous sommes repartis au niveau de la courbe des investissements à partir de 2019 alors que nous avions connu un fléchissement à partir de 2017”

 

Les multiples reformes ont permis un rebond des investissements selon le ministre du commerce de l’industrie M. Harouna Kaboré. Malgré la situation sécuritaire préoccupante la destination le Burkina  continu de recevoir des investisseurs. Faso est toujours prisé et que les gens continuent d’investir.

Il a été relevé aussi que “Le mécanisme de relance après post covid19 comporte trois étapes : la première étape est la reprise des activités, la deuxième étape ce sont les mesures prises par le président du Faso pour relancer l’économie et la troisième étape c’est claire que lorsqu’on va faire du court terme, il faut penser au long terme” a souligné le ministre Kaboré.

Si le rythme des investissements est maintenu jusqu’en 2023, ‘’non seulement le réarmement industriel produira des résultats concrets sur le terrain, mais on aurait réussi à transformer 25% de nos matières premières et si on réussit à la faire, nous sommes un pays industrialisé” a-t-il ajouté.

IB

 

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