Le présidium du MIDE (de gauche à droite) Mme Caroline Dabiré (chargée de la mobilisation feminine), le président Harouna Kindo et M; Micael Lompo (chargé de la santé)

Le parti politique dénommé Mouvement des intellectuels pour le développement (MIDE) a animé une conférence presse dans la matinée du 25 avril 2020 dans l’enceinte de son siège à Ouagadougou. Le point focal de cette conférence de presse était axé sur la lutte contre le coronavirus au Burkina. Principalement animée par son président son Imminence Harouna Kindo et son staff, le MIDE a élaboré une kyrielle  de propositions pour éradiquer cette pandémie, mais aussi attire l’attention des autorités compétentes pour une bonne gestion des fonds mobilisés à cet effet.

Le président du MIDE Son Imminence M. Harouna Kindo

Depuis le 09 mars 2020, le Burkina subit aussi comme le reste du monde les conséquences néfastes de la pandémie du coronavirus.

Outre les décès, le pays est quasiment confiné. La quarantaine imposée, la fermeture des marchés et yaars, des restaurants, l’arrêt des transports urbains et interurbains, la fermeture des écoles etc., sont autant de mesures qui contribuent à freiner l’expansion de la pandémie mais aussi porte un coup à l’activité économique dans son ensemble.

Au regard de tous ces facteurs, le MIDE qui s’identifie à un parti politique d’action et de propositions concrètes a partagé avec les hommes de médias ce qu’il estime être des ‘’solutions’’ qui s’adoptent au contexte du Burkina Faso.

Déjà confronté à plusieurs fléaux tels que l’insécurité, le déplacement massif des populations, la pauvreté et la famine, cette pandémie vient également allonger la liste de ‘’traumatisme psychologique et psychique’’ des burkinabè selon le MIDE.

Même si la réaction du gouvernement pour conter le mal a été prompte et décisif dans cette lutte contre le coronavirus, les animateurs de la conférence soulèvent néanmoins  des tâtonnements dans la communication gouvernementale.

Aussi, le MIDE fustige la multiplication des initiatives de collectes de fonds pour lutter contre le coronavirus.

Les journalistes lors de la conférence de presse

Particulièrement, le Mouvement des intellectuels  pour le développement indexe l’Assemblée nationale, qui ne devrait pas se substituer au ministère de la l’action social et de la solidarité  dans ce sens.

Les pistes de solutions proposées

Au regard de la fragilité du pouvoir d’achat des ménages, le parti pour une révolution moderne et démocratique du Faso propose ce qui suit : la distribution gratuite des cache-nez, la désinfection des lieux publics, la réquisition d’un local spécial pour le traitement des patients,, la suspension par un décret de toutes les initiatives privées de collecte de fonds,  la mise en place d’un organe pluridisciplinaire rattaché au CORUS dans la gestion de la pandémie, une communication efficace, la multiplication des centres de dépistages, un fonds spécial de financement des activités des femmes et des jeunes, exiger la révision des loyers à la baisse durant la période de la pandémie, etc.

A la question de savoir qu’est-ce le MIDE pose comme acte concrète dans cette lutte sur le terrain à l’instar de certains partis politiques, le président Harouna Kindo répond : « Nous avons décidé d’accompagner une ONG (Santé pour tous), créée dans le contexte du Covid-19. Ce sont des jeunes volontaires qui se sont engagés pour apporter leurs appuis à toutes les activités liées  à la santé et particulièrement le Covid-19 au Burkina. Les missions et les objectifs affichés par cette ONG sont en parfaites adéquations avec le programme

politique sanitaire du MIDE ».

En ce qui concerne la réouverture des écoles, selon le MIDE, cela devrait respecter fondamentalement les mesures barrières. Dans l’impossibilité, la prudence serait de temporiser cette initiative qui pourrait être hasardeuse.

En rappel, le MIDE est un jeune parti politique, exclusivement animé par des jeunes qui veulent jouer leur partition dans l’arène politique nationale en partageant leur vision du développement du Burkina.

AO

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