Les terroristes sèment la terreur au Burkina ( Photo d'illustration)

Dix-huit civils ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche dans une attaque terroriste à Lamdamol, un village du nord du Burkina Faso, a-t-on appris de source officielle.

Des individus armés non identifiés ont attaqué le village de Lamdamol dans la nuit de samedi à dimanche, faisant près d’une vingtaine de morts parmi les populations civiles. Les assaillants lourdement armés et à bord de motocyclettes ont littéralement exécuté les habitants de la localité située dans la commune de Bani, à 40 km de Gorgadji, dans la province du Séno.

L’infirmier en chef du centre de santé de la localité, qui rejoignait son poste dans le village de Lamdamol, a été tué dans cette attaque.

Dans un communiqué officiel, le gouverneur de la région du Sahel le Colonel-Major Salfo Kaboré a indiqué que l’attaque a occasionné 18 personnes civiles tuées dont l’infirmier du Centre de santé protection sociale

C’est la panique dans le village et les localités environnantes. Et un mouvement massif de la population vers le centre- nord est confirmé.

Cette attaque contre les populations civiles survient une semaine après plusieurs autres dans le nord et le centre.

Le 25 janvier, 39 civils ont été tués dans une attaque djihadiste, perpétrée dans le village de Silgadji, localité située dans la commune de Tongomayel, dans la province du Soum.

Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est confronté à des attaques djihadistes qui ont fait près de 800 morts depuis 2015.

Selon l’ONU, les attaques djihadistes au Mali, au Niger et au Burkina ont fait 4.000 morts en 2019 et provoqué une crise humanitaire sans précédent avec 600.000 déplacés et réfugiés qui fuient les violences.

IB

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