Une vue des participants à l'atelier

Le conseil municipal de Djibo a organisé ce lundi 28 Janvier 2019 dans la salle de réunion de la mairie, un atelier d’échange entre Forces de défenses et de sécurité (FDS) et la population en vue d’une bonne collaboration pour la stabilité et de la paix. Cette activité a connu la participation de l’ensemble des forces vives de la population en présence du Haut-commissaire de la province.

Première personnalité à prendre la parole a été le maire de la commune de Djibo qui de prime à bord a souhaité la bienvenue à l’ensemble des participants venus pour la concertation entre FDS et population. Quant au Haut-commissaire de la province du Soum, président de la cérémonie a dans son discours d’ouverture demandé une minute de silence pour la mémoire des personnes tombées sur les balles assassines des terroristes courant l’année 2018. Ensuite il a également tenu a félicité et encouragé le Conseil municipal pour cette initiative dont l’objectif poursuivi vise à contribuer à la recherche de la paix et la sécurité dans la province du Soum et d’une manière générale au Burkina Faso.

Tout en relevant que ce travail de sécurisation mené par les FDS ne peut produire les résultats escomptés qu’avec l’implication effective de toutes les couches sociales et la franche collaboration des populations. Selon le consultant, un commissaire divisionnaire à la retraite dit qu’entre FDS et les populations il faut qu’il y ait collaboration pour des résultats probants. De ce fait cette collaboration nécessite au préalable une parfaite connaissance entre populations et FDS. A savoir qui est l’autre ? que fait l’autre ? D’où la nécessité de se rapprocher pour mieux se connaitre et sceller la confiance mutuelle.

Après la confiance vient la concertation qui n’est d’autre que la connaissance des problèmes et la proposition des solutions.

Les FDS dans l’exécution des tâches doivent être ponctuel, éviter les absentéismes exagérés, la qualité du travail bien fait dans le temps et le respect de la légalité du droit humain. Quant à la population c’est de fournir des informations et toutes assistance utile.

Les échanges ont surtout porté sur la méconnaissance des populations et le comportement de certains FDS en termes de rackets, les châtiments corporels, les exécutions extrajudiciaires.

Il faut noter que toutes les questions ont connues des réponses satisfaisantes. Pour terminer les participants ont pris des engagements à mettre à profit les enseignements de la présente rencontre pour le bien-être de toute la population du Soum.

A B T

 

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