Les chefs d’États du G5 Sahel (g à d) Issoufou du Nger, Déby du Tchad, Keita du Maly, Abdelaziz de la Mauritanie, et Kaboré du Burkina.

Un an après son lancement, le financement de la force conjointe du G5 Sahel, qui doit lutter contre le terrorisme et le crime organisé dans cette région, n’est toujours pas bouclé malgré la création récente d’un fonds fiduciaire pour accueillir les contributions des partenaires. A cet effet, Niamey a abrité le 06 février 2018, le 4ème Sommet des Chefs d’États du G5 Sahel qui a connu la présence de la ministre française de défense Mme Florence Parly.

Les 500 millions de dollars nécessaires ne sont pas encore mobilisés par les cinq pays.

Les chefs ont décidé à ce sommet de Niamey d’organiser une conférence à Bruxelles le 23 février prochain pour demander à d’autres partenaires de mettre la main à la poche après les États-Unis, la France, l’Union européenne et l’Arabie Saoudite qui ont déjà fait des annonces de soutiens financiers.

La conférence de Bruxelles sera le premier acte de la présidence nigérienne de cette organisation puisqu’à l’occasion de ce sommet de Niamey le président malien Ibrahim Boubacar Keita a passé le flambeau à Mahamadou Issoufou pour un an à la tête du G5 Sahel.

L’ancien patron de la Monusco Maman Sidikou est nommé secrétaire permanent de l’organisation. Il remplace un autre nigérien, Mohame Najim.

« L’urgence que cette force soit opérationnelle »

Les présidents burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, tchadien Idriss Déby, mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, malien Ibrahim Boubacar Keïta et nigérien Mahamadou Issoufou étaient présents à l’ouverture du sommet, ainsi que la ministre française de la Défense Florence Parly.

Lancée début 2017, la force conjointe, dont la mission est de combattre les groupes jihadistes qui sévissent dans la région sahélienne, « sera opérationnelle à la fin du mois de mars », a affirmé dimanche devant la presse le ministre malien des Affaires étrangères Tiéman Hubert Coulibaly.

A l’ouverture du sommet, le président Issoufou a souligné « l’urgence que cette force soit opérationnelle » pour la « sécurité » des pays sahéliens. Florence Parly a estimé que c’était « désormais en bonne voie ».

Lors du sommet, les chefs d’ÉtatL se sont planchés sur la recherche « des financements complémentaires » pour assurer « la montée en puissance » de la force conjointe, qui doit être composée de 5.000 soldats des cinq pays impliqués d’ici la mi-2018, selon une source proche du sommet.

GPS

 

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