Siège de l'ONATEL SA à OUagadougou

Les négociations, qui ont repris entre la direction générale et les travailleurs de l’Office national des télécommunications (Onatel) du Burkina Faso le 30 septembre dernier sous l’impulsion du Premier ministre Paul Kaba Thiéba , ont finalement débouché sur un accord.

Le 10 novembre 2016, les deux parties ont signé un protocole d’accord qui met fin à la crise que traverse la société publique depuis le 20 septembre 2016.

Dans un communiqué publié au terme de la cérémonie de signature de l’accord, le ministère du développement de l’économie numérique, médiateur entre la direction générale et les travailleurs d’Onatel, a expliqué que la société télécoms s’est engagée à « tout mettre en œuvre pour rendre effectif l’ensemble des engagements pris dans le strict respect des échéanciers arrêtés de commun accord ».

Il s’agit des points inscrits dans la plateforme revendicative dressée par le syndicat national des télécommunications (Synatel), représentant les intérêts des employés de l’opérateur historique lors des discussions entamées le 1er août 2016, notamment la fourniture de moyens de production, l’augmentation de la grille d’indemnisation des travailleurs.

Pour sa part, le syndicat des employés d’Onatel a rassuré les autorités publiques quant à la non-reconduction des revendications liées à la rémunération pendant la période de mise en œuvre des engagements pris par la direction générale jusqu’au 31 décembre 2018.

Enfin, les deux parties ont décidé de se référer désormais à la médiation « pour la résolution d’éventuelles revendications liées à la rémunération sur la période allant du 1er janvier au 30 juin 2019, à maintenir le dialogue et à préserver les conditions d’une paix sociale durable dans l’entreprise ».

Cette solution évitera la grève qui, à son tour, préservera les consommateurs d’une mauvaise qualité de service qui a valu à Onatel une amende de 5 milliards Fcfa.

Source : Agenceecofin

 

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