Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, a accordé une audience à la Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Elsie Laurence-Chounoune. A cette occasion, le Chef du Gouvernement a invité le PNUD, à sortir des sentiers battus et à innover au niveau de ses interventions au Burkina Faso.

Première du genre entre le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, et la Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Elsie Laurence-Chounoune, cette rencontre a permis de faire le point de la coopération entre les deux parties et de dégager les perspectives.

En prenant la parole, Madame Elsie Laurence-Chounoune a fait savoir qu’au Burkina Faso, le PNUD intervient essentiellement dans trois domaines que sont la gouvernance et la paix durable, l’environnement et l’énergie, et la résilience des populations.

« On est avec vous. On appuie la Transition dans beaucoup de domaines. Nos domaines d’intervention sont en droite ligne avec les priorités du Gouvernement », a-t-elle souligné.

Selon elle, beaucoup d’acquis ont été enregistrés dans ces trois domaines, notamment dans la gouvernance, la digitalisation, la résilience des populations, la cohésion sociale, la réconciliation nationale, etc.

« On essaie de mettre en œuvre tous les projets nécessaires pour supporter les priorités de cette Transition. On a eu l’aval du Premier ministre pour aller de l’avant, étant donné que les domaines d’intervention du PNUD concordent avec ceux du Gouvernement », a expliqué Elsie Laurence-Chounoune.

Après avoir attentivement écouté son hôte, le Chef du Gouvernement a demandé ce que compte faire le PNUD pour aider le Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme.

Répondant à cette question, la Représentante résidente du PNUD a affirmé que son institution a travaillé à améliorer les capacités opérationnelles des unités de gendarmerie et de police, dans le cadre de la sécurisation des populations.

A sa suite, le Premier ministre a estimé que « tout soutien est la bienvenue, pourvu qu’il n’y ait pas des relents d’impérialisme ».
Néanmoins, il a estimé que le PNUD doit sortir de son schéma habituel dans ses interventions, afin d’aider le Burkina Faso à construire, par exemple, des routes, car « c’est cela le vrai développement ».

« Le PNUD, a-t-il souligné, doit revoir ses textes, afin de pouvoir nous accompagner sur les sentiers du vrai développement. Vers des interventions sur le terrain plutôt que dans les salaires et les frais de fonctionnement ».

DCRP/Primature

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