Les participants vont formuler des recommandations pour renforcer l’efficacité de l’approche stratégique en matière de gestion des conflits.

Manga -SNV Burkina Faso à travers le Projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs par l’utilisation de la téléphonie mobile et de l’imagerie satellitaire / composante infrastructures pastorales (MODHEM + DDC) a organisé, mercredi 21 septembre 2022, à Manga (Centre-sud), un atelier de validation des résultats d’une étude sur l’inventaire des bonnes pratiques endogènes de prévention et de gestion des conflits en vue de proposer un mécanisme et un dispositif efficace de prévention et de gestion des conflits au niveau local.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son axe d’intervention portant sur l’amélioration de la prévention et la résolution pacifique des conflits par des mécanismes locaux et le renforcement du cadre institutionnel, règlementaire et politique, le Projet MODHEM + DDC a commandité une étude pour inventorier les bonnes pratiques endogènes et proposer un mécanisme et un dispositif de prévention et de gestion efficace des conflits dans sa zone d’intervention.

A l’initiative de l’équipe du projet, les acteurs impliqués, entre autres, les autorités communales, les Organisations de la Société Civile, les responsables de structures centrales et déconcentrées du ministère en charge de l’Agriculture et des Ressources animales et halieutiques, du ministère en charge de l’Environnement, une équipe de la Direction de Développement de la Coopération suisse (DDC), des représentants de projets intervenant sur des thématiques similaires se sont réunis, mercredi 21 septembre 2022, à Manga pour examiner et valider le rapport de ladite étude.

Selon le coordonnateur du projet MODHEM + DDC à SNV Burkina, Kassoum Ouédraogo, l’approche stratégique de résolution des conflits est basée sur les mécanismes existants.

Le coordonnateur du projet MODHEM + DDC à SNV Burkina, Kassoum Ouédraogo, a informé que, pour l’essentiel, l’étude menée a révélé que les conflits récurrents sont ceux liés au foncier mais aussi aux différends entre agriculteurs aux éleveurs.

Dans la résolution de ces problèmes, le recours à la chefferie coutumière, les leaders religieux et aussi la parenté à plaisanterie sont des mécanismes existants et fonctionnels, a-t-il souligné.

Pour M. Ouédraogo, l’approche envisagée, dans le cadre du projet MODHEM + DDC, est bâti donc sur l’ensemble de ces initiatives. L’objectif, selon lui, étant qu’elle soit «fédératrice» et puisse permettre de gérer efficacement les éventuels conflits.

Le chargé de programme au bureau de la Coopération suisse, Salifou Saré, a noté que la DDC entend aider les acteurs du monde agropastoral à développer leur secteur.

Le chargé de programme au Bureau de la Coopération Suisse, Salifou Saré, a noté que la DDC qui accompagne financièrement l’initiative entend par son acte soutenir les acteurs à relever le défi de la résolution des difficultés rencontrées et par ricochet, contribuer au développement durable du secteur agropastoral.

La gouverneure du Centre-sud, Yvette Nacoulma, a salué l’engagement des partenaires et l’ensemble des parties prenantes qui œuvrent au renforcement du secteur agropastoral, un pan important de l’économie nationale qui occupe une grande partie de la population, a-t-elle dit.

Aussi, elle a souhaité qu’au sortir de la rencontre, les participants travaillent, dans leurs zones respectives, à la vulgarisation des conclusions des travaux qui prendront en compte les résultats de l’étude menée et les recommandations formulées.

La gouverneure du Centre-sud, Yvette Nacoulma (milieu) se réjouit de la mise en œuvre du projet MODHEM + DDC.

Le MODHEM + DDC travaillera, pour sa part, à opérationnaliser lesdites recommandations dans l’ensemble de sa zone d’intervention et ce, de concert avec toutes les parties prenantes du projet, a fait savoir Kassoum Ouédraogo, à propos des perspectives après l’atelier de validation de Manga.

Au Burkina Faso, le projet MODHEM + DDC couvre quatre régions que sont le Centre-sud, le Centre-ouest, le Sud-ouest et les Cascades.

Il compte, à terme, toucher 290 000 acteurs directs et plus de 800 000 acteurs indirects répartis dans 20 communes des régions d’intervention.

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO

 

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