Au barrage de Dawaka-Wéotenga, les bénéficiaires ont sollicité la ministre à prendre en compte leurs préoccupations.

La ministre de l’Environnement, de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement, Dr Maminata Traoré/Coulibaly a visité le jeudi, 18 août 2022, les barrages de Dawaka-Wéotenga et de Pougma, dans la région du plateau central.

1- La ministre de l’Environnement, de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement, Dr Maminata Traoré/Coulibaly : « Nous avons constaté des insuffisances liées à la capacité financière du projet. Donc nous allons revoir cela ».

Après la réception provisoire des barrages de Dawaka-Wéotenga et de Pougma, situés respectivement dans les communes de Zam et de Zorgho, dans la région du Plateau central en juin dernier, la ministre de l’Environnement, de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement, Dr Maminata Traoré/Coulibaly s’est rendue sur ces sites pour constater la réalisation des différents travaux. La visite de ces infrastructures hydrauliques, a eu lieu, le jeudi, 18 aout 2022. La ministre a été accueillie, par les autorités locales et  les responsables du projet.  Le barrage de Dawaka-Wéotenga a un volume d’eau de plus de trois millions m3 sur une superficie de 178 hectares et une hauteur maximale de plus de 4m, connu la première visite.. A la suite de la présentation du plan technique par l’entreprise chargée des travaux, « le groupement ECR/TSR », la délégation a été conduite sur la digue, construite en terre homogène. Le réservoir est de type radier avec une longueur de plus de 100 mètres. C’est un barrage qui comporte un périmètre irrigué de 54 hectares. Sur ce site également, la ministre en charge de l’environnement a relevé quelques insuffisances liées à la fuite d’eau dans les canaux primaires. En présence des bénéficiaires du projet, elle a invité le Directeur général de l’entreprise, Karim Démé à la tâche pour résoudre les problèmes, avant la réception provisoire de l’ouvrage. Au regard des efforts fournis par M. Démé pour atteindre ces résultats, elle a prodigué des conseils aux populations à adopter des mesures de protection pour une longue durée de vie du barrage.

Du matériel post-récolte aux producteurs

3- Le Directeur général de l’entreprise, « le groupement ECR/TSR » , Karim Démé a rencontré des difficultés pour réaliser le barrage de Dawaka-Wéotenga.

Après le barrage de Dawaka-Wéotenga, la ministre s’est rendue sur le site de Pougma. Cette infrastructure construite par la même entreprise, d’un montant de plus d’un milliard F CFA a une superficie d’eau de 120 hectares avec un volume de plus de 1,6 million m3 et une hauteur maximale de 5mètres. La première responsable du ministère en charge de l’environnement a cheminé le long du périmètre irrigué à la rencontre des producteurs. Là, elle s’est entretenue avec les producteurs de riz en activité. Après avoir recueilli leurs préoccupations, la ministre a invité les responsables du projet à revoir le budget afin de finaliser la réalisation de certains canaux en vue de faciliter le drainage des eaux dans les parcelles des producteurs. Comme sur le site de Dawaka-Wéotenga, elle a visité le magasin de stockage des producteurs dont un important lot de matériels a été remis. Il s’agit d’une batteuse, des vanneuses, des foyers bruleurs etc. Après avoir remercié la ministre, les bénéficiaires lui ont exprimé leurs doléances. Selon le trésorier de la coopérative de production « Namanegb’Zanga », Rasmané Ouedraogo, le barrage est une richesse « infinie » pour les populations de la localité. Toute fois, il a sollicité à ce que le périmètre irrigué soit étendu afin de faciliter l’insertion des personnes déplacées internes.

Ces infrastructures hydrauliques réalisées dans le cadre du Projet de mobilisation et de valorisation des eaux de surface dans le plateau central (PMVEC), aux dires de son coordonateur Boukary Compaoré, vont contribuer à une croissance soutenue du secteur rural.  Ils vont en outre intensifier et accroitre la production agricole, pastorale et halieutique. En plus de ces barrages, le projet compte réaliser deux autres infrastructures, à Taba et à Kouldisgou dans les communes de Méguet et Kogho.

Oumarou RABO

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