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Depuis le début de l’année, les attaques contre les civils et les militaires se sont multipliées au Niger, notamment près de la zone dite des trois frontières. Le 21 mars dernier, 141 personnes avaient déjà été tuées dans la région de Tahoua.

Seize soldats nigériens ont été tués dans une attaque dans la région de Tahoua, près de la frontière malienne. L’information a été annoncée le week-end écoulé par les autorités locales dans un communiqué télévisé.

D’après elles, une embuscade a été tendue samedi par des hommes armés contre une patrouille de la garde nationale. Ceux-ci se situaient dans la zone de Tillia au moment des faits.

«Nos hommes sont tombés hier (samedi) aux environs de 14 heures dans une embuscade tendue par des bandits armés dans le département de Tillia. Le bilan de cette attaque lâche est de 16 morts, 6 blessés et un porté disparu», a annoncé Ibrahim Miko, secrétaire général du gouvernorat de Tahoua.

Cette attaque intervient dans un contexte sécuritaire tendu au Niger, qui a vu les attaques de groupes armés se multiplier depuis le début de l’année. On compte plus de 300 personnes tuées dans trois séries d’attaques contre des villages et des campements de l’ouest du Niger, depuis le début de l’année.

Le 21 mars, plusieurs localités de la région de Tahoua avaient subi une attaque ayant fait au moins 141 morts, soit l’une des plus meurtrières commises ces dernières années par les groupes terroristes au Niger.

Pour rappel, le pays est exposé depuis plusieurs années à une menace terroriste grandissante, notamment dans la région dite des «trois frontières» (Niger-Mali-Burkina Faso). Plusieurs organisations y sévissent, notamment les groupes affiliés à l’État Islamique (EI), Boko Haram et Al-Qaida.

M.A.N

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