Selon le ministère français de l’Europe et des affaires étrangères, la sécurité au Burkina est précaire et recommandes ses ressortissants à plus de prudence.

Terrorisme

La menace terroriste au Burkina Faso est très élevée. Plusieurs attaques ont été commises à Ouagadougou entre janvier 2016 et mars 2018. Les attaques sont désormais fréquentes dans le nord, l’est, l’ouest et le sud-ouest du pays. Une présence des groupes armés terroristes est constatée sur l’ensemble de la frange frontalière sud du pays. Un strict respect des consignes de sécurité ainsi qu’une vigilance et une attention accrues sont nécessaires.

Le risque d’enlèvement est très élevé. La zone rouge est formellement déconseillée. Les déplacements en zone orange sont déconseillés sauf raison impérative. En zone orange (déconseillée sauf raison impérative), hors de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, les déplacements doivent s’accompagner de mesures de sécurité renforcées : escortes de sécurité, hébergements sécurisés. Il convient de rester discret sur les itinéraires empruntés et les lieux de destination de ces déplacements.

La capitale a été plusieurs fois frappée par des attentats de grande ampleur. Il est recommandé de s’assurer que l’hébergement et les lieux fréquentés (hôtels, restaurants, bars) sont suffisamment sécurisés : sas à l’entrée rigoureusement fermés, gardes armés, murs d’enceinte, issues de secours facilement accessibles. Il convient d’éviter de s’installer à des endroits à découvert ou trop proches de l’entrée. Ces recommandations s’appliquent également à Bobo-Dioulasso.

Délinquance
A Ouagadougou, une augmentation des vols, principalement à la nuit tombée, a été constatée. La délinquance se concentre principalement dans les quartiers périphériques de la capitale :

  • quartier des 1200 Logements côté quartier Kalgonden, près du Canal (bas du secteur 23, haut du secteur 24) ;
  • quartier Karpala (secteur 50), fortement touché par les cambriolages ;
  • quartier Nagren (secteur 30) ;
  • quartier de Pissy (secteur 27 et 33) .

Il est par ailleurs recommandé d’éviter les marchés suivants :

  • marché de la ferraille derrière la médiathèque (Kalgonden, secteur 24),
  • marché « Ouaga Inter » à Silmissen / Patte d’Oie, à côté de la gare routière (secteur 24).

Il convient également d’éviter les quartiers de Tabtenga (secteur 45) et le haut de Somgandé (secteur 19).

Risques routiers
Sur les routes et les pistes, le comportement imprévisible de nombreux conducteurs et la présence de nombreux deux-roues entraînent une insécurité permanente. La circulation de nuit est particulièrement dangereuse et donc déconseillée (véhicules mal éclairés, animaux sur la route…) : les accidents sont très nombreux, y compris en ville.

Certaines compagnies de transport ont une mauvaise réputation en raison des nombreux accidents routiers dans lesquels elles ont été impliquées. Le phénomène des coupeurs de route subsiste, de jour comme de nuit, sur les axes principaux comme sur les routes secondaires. En cas d’attaque, il est recommandé de n’opposer aucune résistance et d’avertir le consulat de France ainsi que la gendarmerie (numéro d’urgence « 16 »), police-secours (« 17 ») ou encore le numéro vert de veille police / gendarmerie (« 10 10 »).

Escroquerie par email ou internet
De nombreux escrocs, appelés « brouteurs », profitent de la naïveté de certaines personnes pour émouvoir leurs interlocuteurs et leur soutirer de l’argent, à l’occasion d’échanges par messages électroniques. Les malfaiteurs vont parfois jusqu’à usurper les identités de personnes connues et à fournir de faux documents officiels, français ou burkinabè.
Les personnes qui sont saisies d’une demande de fonds de la part d’un interlocuteur, au prétexte par exemple qu’il est en difficulté ou encore qu’il a reçu mandat de faire parvenir des matériels, sont invités à contacter le consulat à l’adresse suivante : cad.ouagadougou-fslt@diplomatie.gouv.fr.

Activités liées à la chasse

  • En raison de leur localisation, les activités de chasse au Burkina Faso sont à proscrire.

Zones de vigilance

Le tourisme au Burkina Faso est déconseillé sur l’ensemble du territoire.

Zones formellement déconseillées (en rouge sur la carte)

Compte tenu de la présence récurrente de groupes armés terroristes (GAT) actifs et du risque d’enlèvement et d’attentat, ainsi que des mesures de couvre-feu mises en place, les déplacements sont formellement déconseillés :
• dans les zones frontalières avec le Mali, le Niger, le Bénin, le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire ;
• dans les 14 provinces du pays concernées par l’état d’urgence, qui a été prorogé pour 1 an en janvier 2020 : Kénédougou, Kossi, Sourou, Louroum, Soum, Oudalan, Séno, Yagha, Gnagna, Komondjari, Gourma, Tapoa, Koulpélogo et Kompienga ;
• au nord de l’axe Ouahigouya – Kaya – Pama ; y compris la ville de Kaya
• dans le parc de Nazinga, à la frontière avec le Ghana
• dans les provinces du sud : Cascades et Sud-Ouest, y compris la ville de Banfora.

Zones déconseillées sauf raison impérative (en orange sur la carte)

Le reste du territoire est placé en zone déconseillée sauf raison impérative. Il est en conséquence déconseillé de se rendre dans l’ensemble des forêts classées, les parcs nationaux, les réserves fauniques et concessions de chasse, et notamment les lieux touristiques suivants :
A proximité de Ouagadougou

  • site archéologique de Ziniaré ;
  • Site des crocodiles sacrés de Bazoulé
    A proximité de Bobo-Dioulasso :
  • Cascade de Karfiguéla
  • Dômes de Fabédougou
  • Falaise de Banfora
  • Aiguilles de Sindoux

Depuis 2015, le Burkina Faso connaît une dégradation continue du contexte sécuritaire et fait face à une recrudescence des attaques terroristes.

Ce phénomène s’amplifie depuis le début de l’année 2019, affectant désormais une grande partie du territoire.

La capitale, Ouagadougou, est déconseillée sauf raison impérative. En cas de déplacement à Ouagadougou pour raison impérative, il convient se montrer vigilant et de prendre des mesures de sécurité renforcées et adaptées au risque.

Les Français désirant se rendre au Burkina Faso sont invités à se signaler sur le portail Ariane et à se faire connaître du consulat de France.

Recommandations générales
De manière générale, il convient de de respecter les règles de prudence ci-dessous :

  • éviter de circuler à pied ou à cyclomoteur, de manière isolée ou après le coucher du soleil ;
  • regagner si possible les véhicules en groupe et raccompagner les piétons ;
  • dissimuler les sacs, surtout lorsqu’on circule sur un deux-roues et éviter le port du sac à dos ;
  • éviter de sortir le soir avec des sacs à main faciles à arracher, limiter leur contenu au strict minimum ;
  • éviter de conserver passeport, espèces et carte bancaire dans le même sac ;
  • se montrer discret en manipulant son portefeuille dans les lieux publics ;
  • éviter les guichets bancaires à la nuit tombée ;
  • éviter les kiosques « Orange Money » à la nuit tombée, et en journée rester attentif à l’environnement ou avoir recours à des intermédiaires ;
  • si l’on doit manipuler de fortes sommes, rester discret et limiter le nombre de personnes informées ;
  • éviter les routines et varier ses trajets.

Source : diplomatie.gouv.fr

 

 

 

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