Les attentes vis-à-vis du CBA sont nombreuses, aussi bien au niveau de l’administration publique que du secteur privé

Une des filières porteuses du Burkina, la commercialisation de l’anacarde a mobilisé

Le nouveau Directeur général du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) M. Joseph Zerbo

plus de 93 milliards FCFA en 2017 en termes de recette d’exportation, et emploi plus de 11.000 personnes composées majoritairement de femmes. Le nouveau directeur général installé veut davantage booster la productivité de la filière. Le mot d’installation.

Permettez-moi tout d’abord d’exprimer ma profonde gratitude envers Dieu, pour sa miséricorde et sa bonté envers ma famille et moi.

Voici qu’il me revient, le privilège de continuer à servir mon pays en tant que le tout 1er Directeur Général du Conseil Burkinabè de l’Anacarde en abrégé « CBA », une nouvelle structure dont le siège est établi à Bobo-Dioulasso.

Je voudrais renouveler mes remerciements et ma gratitude aux plus hautes autorités de notre pays, en particulier à Monsieur le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Monsieur Harouna KABORE, pour la confiance placée en moi pour diriger cette Institution créée dans le cadre de la mise en œuvre du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) qui promeut une transformation structurelle de notre économie.

J’aimerais également étendre mes remerciements à vous tous, autorités politique, administrative, religieuse, coutumière et du monde des affaires de la région des hauts bassins, à vous chers collègues et invités, qui avez bien voulu honorer de votre participation remarquée, cette cérémonie.

Monsieur le Gouverneur de la région des Hauts Bassins ; Distingués invités ; Mesdames et Messieurs,

Qu’il me soit permis de rappeler brièvement quelques chiffres qui illustrent à souhait, l’importance que revêt la filière anacarde dans l’économie du Burkina Faso en général et dans les principales régions de production en particulier, que sont, les Hauts-Bassins, les Cascades, le Centre-Ouest et le Sud-Ouest.

En effet, durant les 3 dernières années, la production moyenne annuelle est évaluée à environ 100 000 tonnes de noix brutes de cajou et mobilise près de 45 076 ménages.

Le maillon transformation mobilise près de 11 000 emplois directs composés à plus de 80 % de femmes et ce, malgré le faible niveau de transformation ;

La commercialisation quant à elle, a mobilisé plus de 93 milliards FCFA en 2017 en termes de recette d’exportation.

Mesdames et Messieurs,

En dépit de ce potentiel, il convient de relever que la filière anacarde rencontre tout de même des difficultés au titre desquelles, on peut citer notamment :

  • le faible niveau de rendement des vergers ;
  • le faible niveau de transformation du fruit de l’anacardier ;
  • et le faible niveau d’organisation et de régulation du marché intérieur.

C’est donc pour apporter des réponses conséquentes et durables à ces difficultés que le Gouvernement, de concert avec les acteurs directs de la filière, a, par décret n° 2019 -0429/PRES/PM/MINEFID/MCIA/MAAH du 09 mai 2019 ; créé le Conseil Burkinabè de l’Anacarde avec pour mission : la régulation, le suivi et le développement des activités de la filière anacarde au Burkina Faso.

Le Conseil est créé sous la forme juridique d’Établissement Public de l’État à caractère Économique (EPEC) avec son siège à Bobo-Dioulasso.

Monsieur le Gouverneur,

Au risque de me tromper, je crois que le CBA est l’un des premiers Établissements Publics de l’État (EPE) d’envergure nationale ayant son siège à Bobo-Dioulasso.

Les filières porteuses étant au cœur de la stratégie de transformation structurelle de l’économie et du fait que Bobo-Dioulasso est la capitale économique, cette décision du gouvernement de mettre le siège à bobo ; est à la fois un acte et un symbole fort, de la présence des structures participantes au pilotage de l’économie, là où il le faut. Cet acte matérialise la volonté politique du Gouvernement de faire de la relance économique de Bobo-Dioulasso une réalité.

 

Les attentes vis-à-vis du CBA sont nombreuses, aussi bien au niveau de l’administration publique que du secteur privé, notamment pour les acteurs directs de la filière regroupés au sein du Comité Interprofessionnel de l’Anacarde du Burkina (CIAB).

En ma qualité de Directeur général, je mesure l’immensité de la tâche qui me revient ainsi que les défis y relatifs et je voudrais devant vous, prendre l’engagement de donner le meilleur de moi-même pour mériter la confiance placée en ma personne.

Comme un adage africain le dit bien, je cite : « Quand on marche seul, on va vite mais quand on marche ensemble, on va loin ».

Oui, notre ambition est que le CBA aille loin et même très loin. C’est pour cette raison que je voudrais solliciter la disponibilité de chacun de vous ici présent à nous soutenir pour la réussite de notre mission ici à Bobo-Dioulasso et ailleurs.

Je sais compter sur votre entière collaboration pour nous accompagner dans la croissance de ce nouveau-né dans le paysage institutionnel de la belle cité de Sya.

Pour ma part, je puis vous assurer de ma disponibilité à œuvrer avec vous et l’ensemble de mes collaborateurs, pour un développement inclusif et durable des chaînes de valeur de la filière.

Dès lors, j’exhorte tout un chacun à investir dans la production et la transformation de l’anacarde afin d’accroitre davantage sa contribution à la création de richesses et d’emplois.

Aussi, je vous invite à consommer les noix déjà transformées, car au-delà de la bonne saveur de l’amande de cajou, celle-ci contient des nutriments dont notre organisme a besoin, à tout âge.

Mesdames et Messieurs, Distingués invités

Je ne saurais terminer sans vous réitérer mes remerciements pour votre forte mobilisation de ce jour, pour prendre part à cette cérémonie.

Vive la filière anacarde !

Vive le Conseil Burkinabè de l’Anacarde !

Vive le Burkina Faso !

Je vous remercie !

Joseph Zerbo

 

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