Photo d'illustration

L’armée burkinabè a annoncé mardi avoir « démantelé » deux « bases terroristes » à Tanwalbougou (Est) et à Oursi (Nord) lors de deux opérations distinctes, et interpellé deux « individus suspects » lors d’une opération de sécurisation à la frontière ivoirienne.

Samedi, « une base terroriste a été démantelée par une unité de la gendarmerie aux environs de Tanwalbougou. Un important lot de moyens roulants et divers autres matériels ont été récupérés », a indiqué l’état-major général des armées du Burkina Faso, établissant la situation hebdomadaire (du 15 au 21 juin) des opérations de sécurisation sur l’ensemble du territoire.

« Le bataillon burkinabè du G5 Sahel, appuyé par une compagnie nigérienne », a participé à une opération dénommée « Sama », à 40 km d’Oursi, qui a permis « de démanteler une (autre) base terroriste », selon l’état-major. « Huit motos, des téléphones et divers autres matériels ont été récupérés », selon l’état-major.

Au cours de la même journée de samedi, «deux individus suspects ont été interpellés et remis à la gendarmerie lors d’une opération de ratissage dans les environs de Alidougou», localité située dans le sud-ouest du pays, à la frontière avec la Côte d’Ivoire.

«L’action des forces armées nationales, coordonnées avec les forces ivoiriennes, s’inscrit dans le cadre d’une opération de sécurisation de la bande frontalière » et a «permis de désorganiser considérablement les groupes armés dans la zone», a affirmé l’état-major.

Les armées ivoirienne et burkinabè avaient mené en mai une opération militaire conjointe dans leur zone frontalière pour déloger des jihadistes installés dans le Nord de la Côte d’Ivoire.

Vraisemblablement en représailles, des combattants jihadistes avaient attaqué en juin un poste militaire ivoirien dans cette zone, à Kafolo, tuant une dizaine de soldats.

Le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko, a affirmé lundi que le chef de cette opération commando a été capturé lors de l’opération de ratissage toujours en cours dans cette zone.

Le Burkina Faso est le théâtre d’attaques jihadistes depuis 2015. Le Nord et l’Est du pays sont les régions les plus touchées par les exactions jihadistes qui ont fait près de 1.000 morts et un million de déplacés depuis cinq ans.

AFP

 

Laisser un commentaire