Le Secrétaire général du SYNATCOMB, M. Donatien Roch NAGALO (micro) ;"«l’heure n’est plus à la parole mais aux actes concrets pour tout burkinabè" (Photo d'archive)

Acteurs et leviers de l’économie nationale, les commerçants burkinabè se préoccupent de la détérioration de la situation sécuritaire du pays et qui s’entremêle malheureusement de mouvements sociaux des travailleurs d’autres secteurs vitaux qui risquent de disperser  nos énergies pour vaincre les forces du mal. Ainsi à travers une déclaration le 06 septembre 2019 au siège du Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNATCOMB) sise à la Cité AN 3 de Ouagadougou,  les membres de ce dit syndicat ont réitéré leurs soutien indéfectible aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et invitent du même coup tous les burkinabè à privilégier le dialogue social et à lutter sur un seul front actuellement : la stabilité de la Nation.  

Le Secrétaire général du SYNATCOMB, M; Donatien Roch NAGALO au premier plan (costume blanc) entouré des membres du bureau et des notabilités coutumières lors de la lecture de la déclaration

En décortiquant la situation sécuritaire nation dans sa déclaration, le SYNATCOMB déplore que les FDS malgré le dévouement et l’esprit patriotique qui les anime continuent de subir des pertes en vie humaine. La Nation entière est constamment endeuillée par les attaques terroristes que le Burkina subisse. Des attaques qui n’épargnent personnes : populations civiles, responsables religieux et coutumiers, destructions des infrastructures économiques, scolaires, sanitaires, des lieux de cultes, etc. avec ses corolaires des déplacements massifs des populations.

Pour le SYNACTCOMB, l’heure est critique et nécessite une synergie d’action commune du peuple burkinabè pour vaincre le mal.

Ainsi, ce qui devrait prédominer dans pareil circonstance est d’éviter d’aggraver le mal à travers selon le SYNATCOMB : «des conflits meurtriers entre famille pour des raisons de chefferie traditionnelle, l’incivisme, des décès dans les centres médicaux fautes de moyens adéquats et des grèves. Tous les corps de métiers s’insurgent à travers les grèves pour revendiquer une meilleure condition de travail et de salaire ».

Mais malheureusement ces maux s’ajoutent aux attaques terroristes. Ainsi donc, pour l’Amour de la Patrie, le SYNATCOMB interpelle tous les acteurs de la vie socioéconomique, tous les travailleurs à manifester la solidarité et à privilégier le dialogue social, afin que le Burkina reste fort pour anéantir les forces du mal.

Plus poignant dans la déclaration il ressort clairement que :«l’heure n’est plus à la parole mais aux actes concrets pour tout burkinabè. Pour ce faire, nous sollicitons à tous les travailleurs du public, du privé et du secteur informel à se donner la main pour rebâtir notre chère patrie ». En d’autre terme la circonstance actuelle du Burkina aurait voulu une nouvelle dimension de la lutte qui voudrait qu’ « on grève en produisant plus de résultats afin de témoigner à l’opinion publique que l’Etat ne joue pas son rôle d’employeur ».      Tout en invitant les syndicats à jouer leur partition dans la quête de la stabilité nationale en suspendant les mouvements de grèves qui ne font que contribuer à affecter les populations et paralysent les activités économiques. Le chemin du dialogue social trouvera sans doute une issue favorable et avantageuse pour tous.

Par ailleurs le SYNATCOMB interpelle également le gouvernement burkinabè à une gestion transparente des affaires publiques  notamment le charbon fin etc. et  à lutter efficacement contre les autres vices comme : « la fraude et la concurrence déloyale qui constituent un frein au décollage de l’économie informelle qui à elle seule constitue   plus de 80 % de la population ».

Bref, la déclaration du SYNATCOMB est en quelque sorte une plaidoirie à tous les acteurs de la vie socioprofessionnelle et économique et au gouvernement également pour plus d’engagement dans l’équipement adéquat aux FDS, à la recherche du consensus avec les travailleurs et à la sécurisation des populations.

A.O

 

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