Le Président Roch Marc Christian Kaboré (milieu) à gauche Zéphirin Diabré Chef de fil de l'opposition et à droite Simon Compaoré Président par intérim du MPP

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a ouvert ce matin le dialogue politique national qui réunit les partis de la majorité et ceux de l’opposition, autour de questions majeures de la vie de la Nation.

Une vue des participants au dialogue politique

A l’entame de son discours d’ouverture, le président du Faso a eu une pensée pour toutes les victimes du terrorisme et des violences en politique au Burkina Faso.
Situant le contexte sociopolitique marqué par les aspirations « légitimes » des Burkinabè au progrès, à la justice et au bien-être, le chef de l’Etat a rappelé également que «certains comportements humains, imputables à l’incivisme, au défi contre l’autorité de l’Etat, à l’intolérance et au jusqu’au-boutisme, se développent, au mépris de notre vivre-ensemble et des valeurs de dignité, de probité et d’ardeur au travail qui ont toujours caractérisé et fait la fierté de notre Peuple».
Ce faisant, l’appel au dialogue, selon Roch Marc Christian Kaboré, a pour objectif d’offrir aux participants, que sont les partis politiques de la majorité et de l’opposition, l’occasion d’apporter leur contribution à la gestion durable des questions majeures, avec la volonté d’améliorer la capacité d’anticipation.
« Ma conviction est établie qu’il est toujours possible d’améliorer continuellement la gouvernance, afin de réhabiliter l’Homme burkinabè, pour en faire un artisan de premier plan de sa propre promotion et du développement du Burkina Faso, dans la paix, la démocratie et le progrès» a-t-il souligné.
Les participants vont aborder des questions relatives aux élections présidentielles et législatives de 2020, au referendum constitutionnel de même que les préoccupations majeures de la situation nationale.
Le président du Faso a rappelé qu’en 2020, pour la première fois depuis l’établissement de la IVe République, des élections présidentielle et législatives se dérouleront dans un contexte sécuritaire particulier.
« Au regard de ma volonté de faire tenir des élections libres, démocratiques et transparentes sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger, je souhaite que toutes les préoccupations soient mises sur la table et discutées dans un esprit de responsabilité » a dit le président du Faso.
Roch Marc Christian Kaboré a pris l’engagement de transmettre toutes les propositions consensuelles, au gouvernement et au parlement, dans le respect des attributions respectives de toutes les institutions républicaines.

DCPF

 

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