En Assemblée générale à Bobo-Dioulasso la FCTDOB dit :''Non à l'implantation des Koglwéogo à l'Ouest du Burkina''

Après l’Union nationale des dozo du Burkina, c’est au tour  de la Fédération des chasseurs traditionnels dozo de l’Ouest du Burkina  (FCTDOB) de se mobiliser contre l’implantation des koglwéogo à l’ouest du Burkina Faso. Cette décision a été prise au cours d’une rencontre organisée le lundi 24 octobre 2016 à Bobo-Dioulasso.

Le son de cloche serait venu de l’appel téléphonique d’un confrère dozo le samedi 22 octobre 2016. Sous la présidence d’Ernest Sanou, les participants à la rencontre organisée par la Fédération des chasseurs traditionnels dozo de l’ouest du Burkina (FCTDOB) ne sont pas passés par quatre chemins pour exprimer leur refus catégorique à une éventuelle implantation des koglwéogo à l’Ouest du Burkina. A en croire leurs dires, Boukary Kaboré dit le ‘’Lion’’ s’activerait à organiser une cérémonie d’implantation le jeudi 27 octobre 2016 à Founzan, une localité de l’ouest. Face à cette éventualité, les chasseurs dozo disent se tenir prêt à

M. Ernest SANOU a présidé  la rencontre de la FCTDOB
M. Ernest SANOU a présidé la rencontre de la FCTDOB
M.Ali KONATE, Président de l’Union nationale des dozo du Burkina
M.Ali KONATE, Président de l’Union nationale des dozo du Burkina

s’opposer catégoriquement, pour obéir la volonté de sa Majesté Siriki Sanou, Chef de canton de Bobo-Dioulasso.

En rappel, le chef de canton s’était rangé du côté de l’Union nationale des dozo du Burkina quand celle-ci s’est prononcée en ces termes : « Les koglwéogo ne sont pas les bienvenus dans le grand ouest ». Dans une interview parue dans le journal ‘’L’Express du Faso’’ du 18 octobre 2016, le président de l’Union nationale des dozo du Burkina, Ali Konaté a laissé entendre : « Nous nous réservons de juger les koglwéogo car nous ignorons les bases de leur fondement. Mais ce qui est sûr, c’est que nous n’avons pas les mêmes méthodes de travail. C’est totalement oppose. Je ne sais pas comment on devient Koglwéogo, mais  il est connu de tous  que la question d’accompagnement des forces  de  sécurité dans  le grand ouest  est assurée  par les dozo. Il nous est inconcevable d’imaginer une quelconque installation des koglwéogo sur notre territoire. Les koglwéogo ne sont donc pas les bienvenus dans le grand Ouest. Tout comme l’impossibilité d’une quelconque implantation des dozo là où se trouvent les koglwéogo ». En attendant le jeudi, 27 octobre, date prévue pour leur supposée implantation, les réfractaires au Koglwéogo  ont-ils été entendus? C’est la question que se posent les populations de l’ouest.

Jossira  SAS

(Collaboratrice Bobo-Dioulasso)

 

 

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