Une délégation de députés, conduite par le Premier Vice-président de l’Assemblée nationale, Bénéwendé Stanislas Sankara, a pris part, à Antananarivo, en République de Madagascar, du 08 au 12 juillet dernier, aux travaux de la 42ème session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). La délégation burkinabè comptait les députés  Issa Anatole Bonkoungou, Saïdou Ba,  Maïmounata Ouédraogo, Abdoulaye Mossé, Henri Koubizara, Mamadou Diallo, Jacques K. Palenfo et Goulla Odagou.

La participation des parlementaires burkinabè s’est traduite dans les réunions des commissions générales ayant abouti à l’adoption de résolutions et dans le débat général en plénière par une déclaration ferme et résolue pour un monde meilleur. La plénière de la 42ème session de l’APF s’est déroulée le 12 juillet 2016, au centre des conférences internationales d’Ivato autour du thème : « Croissance partagée et développement responsable : les conditions de la stabilité du monde et de l’espace francophone ».

Avant de livrer la contribution du Burkina Faso sur ce thème, le Premier Vice-président a traduit au nom de Son Excellence Monsieur Salifou Diallo, Président de l’Assemblée nationale, Président de la section burkinabè de l’APF, toute la compassion du peuple du Burkina Faso au peuple frère de Madagascar qui vit encore sous le choc des événements tragiques du 26 juin 2016. Puis, devant plusieurs personnalités du monde francophone, le député Bénéwendé Stanislas Sankara a, au cours du débat général consacré aux déclarations de sections, apporté la  contribution du Burkina au renforcement de la coopération.

A la tribune, il a soutenu que « dans un contexte mondial où au quotidien persistent des crises touchant tous les secteurs de la vie et, où les approches non inclusives ont révélé clairement leurs limites, (…) il est impératif et urgent d’envisager la croissance dans un esprit d’inclusion et dans une perspective de durabilité et de responsabilité pour l’ensemble des Etats du monde entier et particulièrement pour l’espace francophone.(…) Notre conviction est qu’un modèle économique basé sur une croissance inclusive et partagée, créatrice d’emplois et distributrice de richesses pour le plus grand nombre ne saurait se traduire dans les faits et de manière durable sans une véritable révolution des consciences sur les défis que nous avons en partage».

Tout en regrettant que « la coopération actuelle souffre toujours de la primauté des intérêts individualistes des Etats sur les intérêts des ensembles », le député Sankara a suggéré que soit mise en exergue « la nécessité d’articuler les réformes majeures et courageuses en matière de gouvernance, de résilience, de politique sociale, d’éducation au développement durable, de jeunesse, d’environnement, etc., avec une coopération plus juste, sincère  et équitable, basée sur une véritable solidarité entre les Etats du sud et ceux du nord ».

 

L’APF lève la mise sous observation du Burkina

 La 42ème Assemblée générale de l’APF a, en outre, permis la ratification de plusieurs conventions de partenariat dont celle avec le parlement panafricain. Au titre de la commission des Affaires parlementaires, des rapports et résolutions ont été adoptés notamment sur les institutions des droits de l’homme dans l’espace francophone, la participation des jeunes à la politique, le bicaméralisme ainsi que la protection des données personnelles. Quant à la commission politique, elle s’est réjouie de l’élection au Burkina Faso d’un ancien président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (2011-2012) en la personne de Monsieur Roch Marc Christian Kaboré comme Président du Faso au terme de l’élection du 29 novembre 2015. Le bureau de l’APF a décidé formellement de la levée de la mise sous observation à titre préventif qui frappait notre pays depuis le lendemain de l’insurrection populaire d’octobre 2014.

Au nom de la représentation nationale, et au nom de son Président, Bénéwendé Stanislas Sankara a exprimé la reconnaissance du Burkina Faso à la communauté francophone pour son accompagnement durant les récents moments difficiles de son histoire politique.

 

NB : Le titre et le surtitre sont de la rédaction

Source : Direction générale des médias de l’Assemblée nationale

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