Depuis le 13 juin 2025, Israël et l’Iran s’affrontent dans une série de frappes d’une intensité inédite, visant notamment des sites nucléaires et militaires. Cette flambée de violence fait craindre un embrasement régional.

Le 13 juin 2025, Israël a lancé une vaste opération militaire contre l’Iran, ciblant une centaine de sites, dont des installations nucléaires à Natanz, Téhéran et Ispahan. Selon les autorités israéliennes, l’objectif était de « frapper au cœur du programme de missiles balistiques iranien ». L’attaque aurait mobilisé près de 200 avions de combat et causé la mort de hauts responsables militaires iraniens, dont le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la RévolutionIsraël.

En riposte, l’Iran a lancé plusieurs salves de missiles et de drones sur des villes israéliennes, notamment Tel-Aviv, Haïfa et Jérusalem. Ces frappes ont fait au moins 13 morts et plus de 380 blessés côté israélien, selon les secours. Téhéran a promis une « réponse dévastatrice » et averti que « les territoires occupés ne seront plus habitables ».

La communauté internationale s’inquiète. La Chine a condamné les frappes israéliennes, appelant au respect de la souveraineté iranienne et à un retour à la diplomatie. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exhorté à « agir urgemment » pour éviter un embrasement régional. De son côté, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a rappelé que les sites nucléaires « ne doivent jamais être attaqués ».

Malgré les appels au calme, les hostilités se poursuivent. Les négociations sur le nucléaire iranien, prévues à Oman, ont été suspendues. L’Iran a déclaré qu’il ne reprendrait pas les pourparlers tant que les frappes israéliennes se poursuivraient.

Cette confrontation directe entre deux puissances régionales marque un tournant dangereux dans les tensions au Moyen-Orient, avec des conséquences potentielles sur la stabilité mondiale.

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