Le Mouvement des Intellectuels pour le Développement (MIDE) dont préside M. Harouna Kindo, a l’instar de plusieurs partis politique du Burkina a pris acte de l’avènement du MPSR au pouvoir dès suite d’un coup de force. Ainsi dans une déclaration lue en présence des hommes de médias le 03 février 2022 à Ouagadougou, le parti de la jeunesse a décliné cinq axes qui jugent fondamentaux pour sauver le Burkina.

Le MIDE, parti politique membre de l’ex-CFOP, tout en se reconnaissant dans la déclaration du Chef de fil de l’opposition politique (CFOP), le MIDE propose cinq points fondamentaux pour résorber la crise qui secoue le Burkina.

Notamment : la solution d’une révolution moderne et démocratique, dans l’optique de  restaurer de façon définitive l’autorité de l’État, tout en réconciliant les Burkinabè.

Dans la même lancée, le président du MIDE M. Harouna Kindo exhorte  aux nouvelles autorités du Burkina, de réviser tous les accords internationaux, de sorte à prioriser les intérêts du peuple, et surtout dans une logique de partenariat << gagnant-gagnant >>.

Le MIDE souligne aussi la nécessité de revoir le système électoral, de sorte à condamner énergétiquement la corruption électorale.

A cela s’ajoute l’urgence absolue de la réorganisation de l’armée burkinabè en restaurer l’ordre et la discipline d’antan.

La paix, la sécurité et la cohésion sociale au Faso, tiennent à cœur le parti de la jeunesse, du peuple et de la solution.

À la CEDEAO, le MIDE leur demande de revoir son mode de fonctionnement. Il les exhorte à rendre opérationnel sa force conjointe dotée d’un minimum de 20 000 hommes.

La création d’une monnaie unique purement africaine et le respect de la constitution de chaque État membre de l’organisation figurent dans les propositions du MIDE.

Enfin, le MIDE invite les nouvelles autorités du Burkina à prendre en compte les points évoqués et dit être disponible pour l’accompagnement du MPSR, uniquement dans le sens  de ses orientations.

M.A.O

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