Photo de famille des participants après l'ouverture du symposium

Le Réseau des Femmes de Foi pour la Paix au Burkina Faso (REFFOP/BF) et son partenaire OXFAM-Burkina ont  organisé les 07 et 08 décembre 2021 à Ouagadougou, un symposium régional sur le thème : ‘’Femmes, paix et sécurité‘’. Ce symposium a regroupé une trentaine de femmes leaders d’opinions provenant du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

C’est la salle de conférence du Centre ‘’Notre Dame de la Lorette’’ à Ouagadougou qui a servi de cadre de conclave de ce symposium régional sur la Paix et la Sécurité en Afrique de l’ouest. La cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Emmanuel Ouédraogo, représentant la ministre en charge de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille, qui avait à ses côtés, M. Sougourounoma Henri Kaboré, Conseiller en Consolidation de la Paix à OXFAM-Burkina et Mme Habibou Ouattara/ Ouédraogo, présidente du REFFOP-BF.

Le présidium à l’ouverture du symposium. De gauche à droite : La présidente du REFFOP-BF, Mme Habibou Ouattara, le représentant de la ministre de la Femme, M. Emmanuel Ouédraogo et le Conseiller en Consolidation de la paix de OXFAM-Burkina M. Henri Kaboré

Durant les deux jours de formation, les participants ont eu droit à plusieurs communications sur des thématiques variés notamment :

  • ’Le Droit international Humanitaire et la problématique de la protection des femmes et des filles au Liptako-Gourma’’ ;
  • ‘’Conflits  et  cultures : contribution  des  arts  et  des traditions  à  la  construction  de  la  paix  au Liptako-Gourma’’ ;
  • ‘’Le  dialogue  interreligieux : quel  engagement  des femmes pour la paix au Liptako-Gourma ?’’ ;
  • ‘’La participation des femmes à la construction de la paix et aux processus de réconciliation nationale dans Liptako-Gourma (femmes ambassadrices de la paix du REFFOP, exemples de femmes engagées aux Mali et au Niger’’ ;
  • ’’La résolution 1325 : mise en œuvre des plans d’actions nationaux et problématique du financement des actions des femmes pour la paix au Liptako-Gourma; etc.

Toutes les différentes communications ont été animées par des leaders religieux de différentes confessions religieuses, des coutumiers et des experts.

Il est à souligner que l’objectif de ce symposium régional, visait à contribuer à la vulgarisation et à la mise en œuvre de la résolution 1325 de l’ONU et à promouvoir la participation des femmes au dialogue interreligieux et à la construction de la paix dans la sous-région.

Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet «Contribution des femmes de foi au dialogue interreligieux pour la contribution de la paix ». L’accent a été aussi mis sur la   résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unis, invitant les États à instaurer une représentation accrue des femmes à tous les niveaux de décisions.

La Présidente du REFFOP-BF, Mme Habibou Ouattara/Ouédraogo (milieu, tenant le micro)

M. Emmanuel Ouédraogo, représentant du ministre en charge de la promotion de la Femme a salué l’engagement du REFFOP-BF, qui œuvre pour apporter «leurs pierres aux actions gouvernementales dans la recherche de la paix et de la cohésion sociale».

M. Sougourounoma Henri Kaboré, Conseiller en Consolidation de la paix à OXFAM-Burkina Faso, souligne en substance que les violences faites aux femmes et aux enfants constituent un frein au développement.

Quant à la présidente du REFFOP-BF, Mme Habibou Ouattara/ Ouédraogo, rappelle que la structure qu’elle dirige a toujours veillé à développer les capacités des femmes, à répondre de façon constructive aux conflits et défis humains à travers des actions communes.

Partant, dans une synergie commune, les femmes de foi veulent aussi mobiliser toutes les femmes croyantes de la sois-région ouest-africaine de toutes les couches socio-professionnelles à s’impliquer dans la résolution des conflits qui trouvent son fondement dans la résolution 1325 de l’ONU.

M .A. Ouango

ENCADRE

Le REFFOP-BF en bref

Le Réseau des Femmes de Foi pour la Paix au Burkina Faso (REFFOP-BF), structure partenaire du Ministère de la Femme, de la Solidarité Nationale, de la Famille et de l’Action Humanitaire, depuis sa création en 2019 s’est fixé pour objectif principal de rassembler les femmes croyantes de toutes les confessions religieuses du Burkina pour promouvoir le vivre-ensemble dans la paix.Pour ce  faire, le réseau intervient dans des domaines assez diversifiés : la consolidation de la paix et de la coexistence pacifique ; la prévention et la résolution des conflits ; la promotion du dialogue inter-religieux,  de  la  justice  sociale  et  des  pratiques  culturelles  progressistes  et  saines  ;  l’action humanitaire et la résilience ; le développement et la promotion de l’autonomisation économique de la femme. Les femmes du REFFOP-BF sont bien conscientes, que sans la paix, il n’y a pas de cohésion  sociale.  Le  REFFOP-BF  depuis  2020  bénéficie  d’un  financement  de  l’ONG  Oxfam Burkina, pour la mise en œuvre de son projet : «  Contribution des Femmes de Foi au Dialogue Interreligieux et à la Consolidation de la Paix au Burkina Faso »

Doc. REFFOP-BF

Les femmes et les accords de paix : les grands traits de la résolution 1325 de l’ONU

 La résolution 1325 a préconisé une approche globale. Elle a exhorté les États membres à assurer une plus grande représentation des femmes à la prise de décision dans les institutions et les mécanismes nationaux, régionaux et internationaux en vue de la prévention, de la gestion et du règlement des différends. Elle a demandé aux parties aux conflits armés de prendre des mesures spéciales pour protéger les femmes et les filles contre les actes de violence pendant les guerres et de leur donner la possibilité de participer aux processus de paix afin de trouver des solutions à long terme. La résolution a exhorté le Secrétaire général de l’ONU de nommer plu

s de femmes parmi les représentants et les envoyés spéciaux chargés de missions de bons offices en son nom et, à cet égard, a demandé aux États Membres de communiquer au Secrétaire général le nom de candidates pouvant être inscrites sur une liste centralisée régulièrement mise à jour. Elle a demandé également à tous les intéressés, lors de la négociation et de la mise en œuvre d’accords de paix, d’adopter une démarche soucieuse d’équité entre les sexes, en particulier de tenir compte des besoins particuliers des femmes et des filles lors du rapatriement et de la réinstallation et en vue du relèvement, de la réinsertion et de la reconstruction après les conflits. La résolution a fourni un cadre global généralisant une perspective antisexiste dans tous les processus de paix, y compris le maintien de la paix, la consolidation et la paix, la reconstruction après les conflits ainsi que le maintien général de la paix et de la sécurité.

Source : www.un.org

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