Photo d'illustration des femmes agricultrices au Burkina

Le Dr Tegwendé Modeste Yerbanga, ministre des ressources animales et halieutiques a présidé le 06 mai 2021 à Ouagadougou la cérémonie officielle de lancement du projet de «Contribution de l’exploitation minière à la résilience des agro pasteurs au changement climatique et à la cohésion sociale au Burkina Faso».
C’était en présence du représentant de l’ambassadeur de la délégation de l’Union européenne, du président de la Chambre des mines du Burkina, des présidents des Conseils régionaux des régions couvertes par le projet (Sahel, Plateau Central et Nord), des maires invités et une quarantaine de participants.

Le projet, financé par l’U.E à hauteur de plus d’un million d’euro vise à renforcer, en 24 mois, la résilience climatique et la cohésion sociale entre entreprise minière et agro-pasteurs des trois régions, dans les communes de Falanboutou, Gorom-Gorom, Dori, Seytenga, Markoye, Namissiguima, Ouahigouya, Boudry et Mogtédo, concernées par le projet. Au cours de cet atelier de lancement, les objectifs et les produits escomptés de Gold For Climate ont été partagés avec toutes les parties prenantes, en vue de garantir une bonne appropriation du projet et, d’autre part, de mettre en place le groupe de travail interministériel pour assurer l’implication de l’État dans la mise en œuvre du projet.

Dans son discours de lancement, le ministre Yerbanga a rappelé que dans un contexte d’insécurité chronique depuis 2012 en zone pastorale et au Sahel, l’idée novatrice d’un dialogue multi-acteurs formel et durable afin de désamorcer tout risque de conflit mérite d’être approfondie.
Pour lui, il s’agit de concilier les intérêts de l’État qui bénéficie des revenus versés par les compagnies qui exploitent ceux des communautés les ressources extractives, ceux des industries qui ont investi dans le secteur et qui compte en tirer profit et ceux des communautés riveraines dont la terre constitue la base des moyens de subsistance. Ce projet permettra aux agro pasteurs d’être plus résilient afin d’augmenter substantiellement la production animale et halieutique au Burkina.

M.R.A

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