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Moins d’un mois après l’attaque du 29 mars contre le camp militaire de Kafolo, l’armée ivoirienne a une nouvelle fois essuyé un assaut d’hommes armés. L’attaque intervient dans un contexte sécuritaire difficile pour la sous-région, alors que la Côte d’Ivoire sort à peine d’une crise électorale.

En Côte d’Ivoire, une position de l’armée située dans le nord d’Abidjan a été attaquée dans la nuit de mardi à ce mercredi par des hommes armés non identifiés. Selon le chef d’état-major général des armées, le général Lassina Doumbia, l’opération a entraîné la mort de trois hommes du côté des assaillants, alors qu’un autre a été fait prisonnier, et un soldat ivoirien a été blessé.

«Dans la nuit du 20 au 21 avril, aux environs de 01H00 (GMT), des individus non identifiés ont ouvert le feu sur les postes de garde de la base militaire de N’dotré dans la commune d’Abobo (dans le nord d’Abidjan), avec l’intention certaine d’y pénétrer de force. La réaction immédiate des sentinelles de faction a donné lieu à des échanges de tirs nourris, obligeant les assaillants à prendre la fuite», a indiqué le général Doumbia. Selon d’autres sources, les individus armés seraient venus à bord de véhicules de type 4X4 et de taxis.

Cette nouvelle attaque intervient alors que la menace d’une progression des groupes terroristes du Sahel vers les pays de la côte ouest-africaine inquiète les dirigeants de la région depuis quelques années. En 2016, une attaque terroriste avait fait 22 morts dans la ville balnéaire de Grand-Bassam.

Depuis 2020, au moins deux attaques ont ciblé les forces armées du pays. L’une a causé la mort de 13 soldats ivoiriens dans le camp militaire de Kafolo, entre le 10 et le 11 juin 2020, et une autre a entraîné la mort de 3 militaires le 29 mars dernier.

D’après les responsables militaires, «la situation sécuritaire reste sous contrôle» et «des opérations militaires de ratissage ont été engagées sur le terrain et se poursuivent».

M.A.N

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