Ambassadeur Masaaki KATO : «Le Japons est dans une dynamique de coopération gagnant-gagnant avec l’Afrique»

La Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), est un cadre de partage des expériences entre pays asiatiques et pays africains d’une part, mais aussi vise un rapprochement entre l’Afrique, les organisations internationale, les entreprises privées, les autres pays du monde et les pays africains entre eux dans l’optique de stimuler la croissance et le développement. Pour en savoir davantage ce qui sous-tend ce Sommet Japon-Afrique à travers la TICAD, nous avons rencontré l’ambassadeur japonais au Burkina, M. Masaaki KATO. D’un ton calme et mesuré, le diplomate du pays du Soleil levant, nous apporte plus d’éclairage sur les principes directeurs de la TICAD. Il nous souligne : « qu’il y a lieu de reconnaitre que l’Afrique, considérée comme la ‘’dernière frontière’’, est en passe de devenir un marché mondial majeur à moyen et long terme». Aussi, la coopération bilatérale entre le Burkina et le Japon a été abordée, de même que les retombées des engagements de la TICAD sur le développement du pays des Hommes intègres. A l’orée de la journée internationale de la femme le 08 mars, l’ambassadeur nippon pense que les conditions sociales des femmes s’améliorent aussi bien au Japon qu’au Burkina et le cap doit être maintenu. Un entretien digne d’intérêt.

I-Burkina : Monsieur l’ambassadeur, nous assistons ces dernières décennies à une offensive diplomatique du Japon en Afrique. La TICAD en est une parfaite illustration. Qu’est ce qui explique cette brusque reconquête du pays du Soleil levant vis-à-vis du continent africain ?

M. Masaaki KATO : Au début des années 1990, au moment de l’institution de la TICAD, l’intérêt de la communauté internationale pour l’Afrique a été relativement diminué en raison de la « fatigue » de l’aide et de la fin de la guerre froide ; l’Afrique était sur le point d’être mise en marge des autres entités du monde. C’est dans ce contexte que le Japon a organisé la TICAD I en 1993, estimant que le développement de l’Afrique reste un défi important dans la communauté internationale, alors en voie de mondialisation. La conférence a été un succès et, ce faisant, le Japon a réussi à ce que l’attention du monde soit de nouveau portée sur l’Afrique.

Les principes directeurs qui encadrent l’organisation de la TICAD, sont de deux ordres :

L’«Ownership» : c’est le principe selon lequel les pays africains devraient faire une appropriation des projets de développement du continent.

Le «Partnership» : c’est le principe qui soutient l’établissement d’un partenariat entre l’Afrique et les différentes entités du monde pour le développement de l’Afrique.

Le Japon a fait un plaidoyer pour que ces principes se répandent progressivement au sein de la communauté internationale, y compris sur le continent africain.

En outre, la TICAD se veut un cadre de promotion de la coopération entre le Japon (et par ricochet, l’Asie) et l’Afrique, le Japon étant convaincu que l’expérience du développement des pays asiatiques serait hautement utile pour le développement de l’Afrique. En effet, le partage des expériences entre pays asiatiques et pays africains a un impact très positif sur la croissance et le développement des pays africains.

Au-delà de tout, la TICAD est une ouverture de l’Afrique sur le monde, un canal par lequel l’Afrique élargit la base de ses partenaires engagés dans le développement du continent, à l’image des principaux pays donateurs, les pays asiatiques, les organisations internationales, la société civile, les entreprises privées ainsi que le Japon et bien entendu la coopération entre les pays africains eux-mêmes.

L’essor économique de certains pays asiatiques impressionne l’Afrique, mais le hic est que le modèle de développement asiatique rencontre des obstacles en Afrique. Le plan de coopération de la TICAD prend-il en compte les pesanteurs culturelles sociologiques?

Dans l’optique de développer de nouvelles stratégies de croissance pour l’Afrique, se référer aux expériences des pays asiatiques revêt  une grande importance en termes d’apprentissage, de leçons à tirer des divers succès et échecs de ces pays, toute chose qui permet d’élargir le champ de réflexion. Il convient de dire  que la croissance économique en Asie a été réalisée dans le cadre d’une «industrialisation axée sur les exportations». Mais derrière cela, il y a eu la conjugaison de plusieurs facteurs, notamment une gouvernance stable, une gouvernance orientée vers le développement (sur le modèle de la gestion axée sur les résultats), le développement du secteur agricole (mécanisation de l’agriculture). C’est tout cela qui a précédé le développement industriel, sans oublier le renforcement du capital humain, l’accumulation du capital physique (il est bien connu : le taux d’épargne est élevé en Asie). Toutefois, chaque pays y est allé de manière progressive, en déployant des stratégies de croissance qui lui sont propres, sous l’impulsion des gouvernements dont le rôle à chaque phase de développement varie d’un pays à l’autre.  Dans tous les cas, les gouvernements des pays asiatiques ont joué un rôle important en facilitant les investissements au  niveau du secteur privé, avec des degrés d’intervention variables.

Il faudrait cependant noter qu’il existe de nombreuses différences entre l’Asie et l’Afrique, telles que les conditions géographiques et l’histoire. Par conséquent, il serait vain de vouloir dupliquer le modèle asiatique en Afrique. Il serait judicieux pour les pays africains d’apprendre du modèle asiatique, pour s’inventer un modèle endogène et durable, un modèle adapté aux réalités de chaque pays. Pour ce faire, la TICAD constitue un cadre d’échanges et de partage, mais surtout de réflexion pour qu’ensemble, dans un élan de coopération sud-sud, on puisse définir le modèle le mieux adapté à chaque entité.

Quels sont les grands axes prioritaires de la coopération entre le Japon et l’Afrique ? Plus explicitement, qu’elles sont les réalisations dans cette coopération sud-sud qui ont permis de booster le développement du continent ?

«Le Gouvernement japonais s’engage à soutenir l’investissement des entreprises japonaises et le développement du partenariat privé-privé en Afrique.»

Comme mentionné plus haut, la TICAD est une plateforme inclusive : elle rassemble des pays, des organisations internationales, les entreprises privées,  la société civile. Elle est d’abord pour l’Afrique un cadre de partage et d’échange d’expériences pour les décideurs, de networking pour les entreprises (de nombreuses entreprises japonaises ont trouvé un intérêt d’investir en Afrique grâce à la TICAD et des partenariats ont été noués grâce aux rencontres B2B), de discussions pour tous les acteurs.  Des discussions fructueuses ont été menées autour de thématiques variées. Ces discussions ont toujours abouti à la proposition de solutions aux nouveaux défis auxquels l’Afrique est confrontée, à la définition de nouvelles priorités et à une orientation des projets de développement et à la prise de résolution en faveur de l’Afrique.  Un système de suivi a été mis en place, tel que la synthèse des résultats des discussions sous forme de document final et la confirmation de l’état de la mise en œuvre lors d’une réunion ministérielle ultérieure.

A l’instar du Japon, nous assistons également à des Sommets dits : Russie-Afrique, France-Afrique, États-Unis –Afrique, Inde – Afrique, Chine-Afrique, Brésil-Afrique, Europe-Afrique etc., Qu’est ce qui expliquerait l’intérêt des puissances occidentales et des pays émergents pour l’Afrique ?

Il y a lieu de reconnaitre que l’Afrique, considérée comme la «dernière frontière», est en passe de devenir un marché mondial majeur à moyen et long terme. A côté de ces intérêts économiques, l’Afrique constitue une force politique exceptionnelle avec une cinquantaine de pays, mais aussi un potentiel sportif et culturel avec de nombreuses valeurs à partager avec le monde. Dans tous les cas, la croissance saine et durable de l’Afrique est une condition essentielle de la stabilité et de la prospérité mondiales, ainsi que de la résolution des défis mondiaux symbolisés par les objectifs de développement durable (ODD). Par conséquent, la communauté internationale et l’Afrique ont intérêt à travailler de façon concertée, main dans la main, en faveur de la croissance des pays africains.

La Banque Mondiale stipule que, en octobre 2020, la récession économique causée par l’épidémie mondiale de la nouvelle infection à coronavirus a fait chuter le taux de croissance de la région à moins  3,3% en 2020, la mettant en récession pour la première fois en 25 ans. L’épidémie mondiale pourrait mettre jusqu’à 40 millions de personnes dans l’extrême pauvreté en Afrique en 2020, annihilant les résultats engrangés dans le cadre de la lutte contre la pauvreté au cours des cinq dernières années. Le «chemin du rétablissement » est long et peut-être périlleux. Pour y arriver, il faut déjà travailler à augmenter l’offre en emplois décents, en créant les conditions d’une employabilité inclusive. Ainsi, et en envisageant des réformes économiques, les pays africains pourront se mettre sur la voie d’une relance économique rapide, plus forte et plus inclusive. Voilà de nombreux défis auxquels, dans un élan de solidarité internationale, la communauté internationale voudrait faire face aux côtés de l’Afrique. A ces nombreux défis, s’ajoute aujourd’hui la crise consécutive à la pandémie à Covid-19.

Abordant la question de la pandémie à coronavirus, il est utile de relever que certains pays africains ont  enclenché des réformes dans le secteur de l’énergie et des télécommunications. 25% des entreprises africaines s’inscrivent dans une dynamique d’accélération de l’utilisation de la technologie numérique, en augmentant les investissements dans les solutions numériques. Au Burkina Faso également, on remarque que des réformes sont opérées en vue d’assurer la sécurité et la stabilité du pays et renforcer la résilience économique. C’est ce qui ressort du  nouveau programme social lancé par S.E.M le Président du Faso.

Le Japon observe avec un grand intérêt ces nouvelles tendances et tente de booster le flux de ces réformes en Afrique.

Certains observateurs avisés pensent que l’Afrique est désormais le carrefour d’intérêts économiques. Le Japon est-il aussi dans la dynamique de cette coopération d’affaire ?

Certes l’Afrique possède un potentiel extraordinaire qui se manifeste par une force démographique, majoritairement jeune, mais aussi par des richesses naturelles foisonnantes. Mais comme il a été dit plus haut, les principes directeurs de notre coopération avec l’Afrique sont l’ownership et le partnership, ce qui suppose que nous sommes dans une dynamique de coopération gagnant-gagnant. Comme j’ai souvent l’habitude de le dire, la coopération ne doit pas être perçue comme de la charité. Elle doit s’établir dans le strict respect des valeurs d’intégrité, de dignité et d’indépendance. Dans le même temps, le Japon s’engage à apporter son expertise à l’Afrique pour qu’elle puisse faire face aux défis de son développement. A titre d’illustration et comme c’est le COVID-19 qui fait l’actualité, il faut dire que cette pandémie a un impact énorme sur l’économie mondiale, y compris sur celle de l’Afrique. Au regard du lourd tribut que le monde paye en termes de pertes en vies humaines, le monde doit unir ses forces afin de stopper l’expansion de la maladie le plus tôt possible et cela passe par la mise en œuvre de systèmes médicaux solides.

Revenant au plan économique, la maladie nous commande de trouver des voies résilientes pour une relance économique ; en cela, nous pouvant y voir de nouvelles opportunités : celles  de promouvoir la transformation structurelle de l’économie et de créer de nouveaux cadres d’échanges commerciaux. L’Accord de libre-échange continental africain, entré en vigueur en janvier 2021, pourrait en être le catalyseur. C’est là où l’expertise japonaise pourrait constituer une source d’inspiration pour les économies africaines. D’ailleurs,  les entreprises africaines s’intéressent davantage au marché africain, pour y voir les possibilités d’investissement et d’affaires. Sur la base des conclusions de la TICAD VII, le Gouvernement japonais s’engage à soutenir l’investissement des entreprises japonaises et le développement du partenariat privé-privé en Afrique.

Quelle place occupe le Japon dans les échanges commerciaux avec l’Afrique ? Et comment le Japon compte imposer davantage ses marques ?

Cette question est certainement en relation avec l’engagement pris lors de la TICAD VII à Yokohama en 2019, visant à placer les affaires au centre de la TICAD afin de développer l’investissement privé pour qu’il atteigne plus de 20 milliards de dollars. La traduction de cet engagement en actions concrètes sur le terrain sera évaluée lors des prochaines réunions ministérielles.

Déjà, lors de sa cinquième édition, la TICAD s’est engagée à soutenir la croissance de l’Afrique, dans une période de cinq ans (2013-2018), à hauteur de 32 milliards de dollars, dans le schéma d’un partenariat, d’efforts public-privé, dont 14 milliards de dollars sous forme d’APD (Aide Publique au Développement). Mais cet  objectif a été atteint en fin 2017, c’est-à-dire un an plutôt. Ce résultat a été confirmé lors d’une réunion ministérielle qui s’est tenue en 2018 et témoigne, si besoin en était, de la vitalité de la coopération entre le Japon et l’Afrique.

C’est dire que progressivement, le Japon, dans le cadre de la TICAD, met en œuvre un large éventail de politiques de développement, en concertation avec les gouvernements africains, mais aussi en impliquant le secteur privé. Et comme le développement est une conjugaison de facteurs, le Japon a décidé lors de la dernière TICAD de l’implémentation d’une Nouvelle Approche pour la Paix et la Stabilité en Afrique (NAPSA). Cette approche a pour pilier principal «l’appropriation africaine de la résolution des conflits ». Comme vous le savez, l’Union Africaine (UA), les Communauté Economiques Régionales (CER) et le G5 Sahel multiplient leurs efforts dans ce sens et il est important pour l’Afrique de prendre le « siège de conducteur » de la locomotive de la prévention, de la résolution des conflits et de la construction d’une paix durable. La NAPSA se donne comme second pilier la recherche «des causes profondes qui minent la paix et la stabilité en Afrique ». Dans ce sens, le traitement symptomatique militaire n’est pas suffisant pour asseoir les fondements d’une paix durable. Alors, il est aussi nécessaire d’examiner les causes mentales qui poussent les jeunes à l’extrémisme violent, en passant au scanner les faiblesses des plans de développement de chaque pays.

C’est pour cette raison que le Japon met l’accent sur la réalisation de projets contribuant à la sécurité humaine. C’est dire que pour ce qui concerne l’Afrique, les défis comprennent la lutte contre la pauvreté, l’inclusion socio-économique des personnes « laissés-pour-compte » et la valorisation du potentiel socio-culturel de toutes les composantes ethniques. C’est alors un ensemble bien coordonné de politiques et d’actions qui sont menées par le Japon, en collaboration avec l’Afrique, pour le développement de l’Afrique. Et par anticipation, il est fort probable que le Covid-19 soit au centre des discussions lors de la prochaine TICAD en 2022. C’est dire que le Japon est conscient des défis auxquels sont confrontés les pays africains, dans un monde globalisé, et est prêt à leur apporter son soutien dans sa quête légitime d’un développement intégré et durable.

L’Afrique est présentement rongée par le terrorisme, la pauvreté, le chômage, la corruption, la COVID-19, etc. Quelle assistance la coopération japonaise peut apporter pour résorber ces fléaux ?

Cette question a sa réponse dans la précédente. Qu’à cela ne tienne, de manière urgente, le Japon, à travers les différentes coopérations bilatérales et multilatérales a consenti des appuis à plusieurs pays africains dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Ces appuis sont essentiellement orientés vers l’acquisition d’équipements médicaux afin de renforcer les capacités de prise en charge des personnes infectées par le Covid-19. A cela s’ajoute un appui technique à travers l’échange d’expertises, mais aussi des projets visant à renforcer la résilience économique en période de Covid-19, à l’image du marché de légumes de Kaya, au Burkina Faso, construit en respectant les mesures barrières.

La Coopération entre le Burkina et le Japon date de 1962. Quel bilan faites-vous de cette coopération bilatérale entre les deux pays ?

Le Ministre burkinabè des Affaires étrangères et l’ambassadeur japonais Masaaki KATO : «Investir dans la formation du capital humain, est de mon point de vue, le facteur clé pour un Burkina Faso prospère et stable.»

Une soixantaine d’années de relations amicales entre les deux pays, cela a conduit  à nouer des partenariats solides, matures et fructueux dans un large éventail de domaines, notamment la diplomatie, la coopération au développement, la coopération en matière de sécurité, l’activité économique et les échanges culturels et sportifs. L’humilité du Bushido fait que je me garde de donner des chiffres, mais vous constaterez des réalisations du Japon dans des domaines comme l’éducation, la santé, l’agriculture, l’accès à l’eau potable, et récemment la construction d’infrastructures routières. Un fait notable est que S.E.M le Président du Faso s’est rendu au Japon deux fois en 2019 : ceci montre à souhait à quel point l’amitié est forte.

Dans le cadre de la TICAD, le Burkina bénéficiera-t-il des investissements ? Quels sont les secteurs prioritaires ?

Disons que le Burkina Faso a une population avec un taux de croissance de 3% par an. Cette population est majoritairement jeune, d’où la nécessité de mettre l’accent sur le développement du secteur éducatif. Le Japon y participe déjà avec les offres de bourses et de stages. L’un des programmes majeurs de formation est l’initiative ABE, lancée lors de la TICAD V en 2013. 17 jeunes Burkinabè ont déjà bénéficié de ce programme de master qui  est une opportunité de formation académique, de stage dans des entreprises japonaises. Une fois de retour au Burkina Faso, ils deviennent des ponts entre le Japon et le Burkina Faso. Avec de tels investissements dans les ressources humaines, nous pourront davantage impacter les secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’énergie, de l’économie numérique et j’en oublie. Investir dans la formation du capital humain, est de mon point de vue, le facteur clé pour un Burkina Faso prospère et stable. Cette priorité accordée à l’éducation exige que l’on développe des stratégies pour faire face à l’urgence sécuritaire. Et nous serons très heureux que la politique sécuritaire  mise en œuvre par S.E.M. le Président du Faso ait des résultats probants.

Monsieur l’ambassadeur, chaque année est célébré les 23 févriers, la fête de l’Empereur du Japon. Comment cette fête été célébrée cette année au Japon avec la pandémie à COVID-19 ? Et aussi au Burkina ?

Nous célébrons habituellement cette fête nationale au Burkina avec les Japonais, les Burkinabè et tous les amis du Japon.

Malheureusement depuis l’année dernière avec la maladie de la COVID-19 dans le monde, la célébration se fait dans la simplicité. Généralement c’est l’occasion d’adresser un message d’amitié au Burkina et de se fixer des objectifs à atteindre au cours de l’année. Nous apprécions à sa juste valeur le programme quinquennal du Président du Faso, qui vise à surmonter les défis sécuritaires, la cohésion sociale et  le développement du Burkina Faso. Le Gouvernement japonais et la communauté internationale accompagneront le Burkina Faso à achever l’œuvre entreprise.

Excellence, nous sommes à la veille du 08 mars 2021, où la communauté internationale célèbre la journée de la femme. Comment cette journée est célébrée au Japon ? Quels sont vos vœux pour les femmes burkinabè à l’occasion de cette journée ?

Cette journée internationale de la femme est célébrée au Japon de la même façon qu’au Burkina. Cette journée contribue à améliorer le statut de la femme dans ses droits. Le Japon restera toujours à côté du Burkina pour apporter une assistance à l’amélioration des conditions des femmes burkinabè. Bonne fête à toutes les femmes !

Interview réalisée par

Théodore ZOUNGRANA

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