L’ancien président français Nicolas Sarkozy au tribunal de Paris le 1er mars 2021 ; Ph Anne-Christine Poujoulat /AFP

Dans “l’affaire des écoutes”, l’ancien président français, ainsi que son avocat ont été reconnus coupables de corruption et de trafic d’influence ce lundi 1er mars. L’information a vite fait la une des sites d’information de la presse internationale.

“L’ancien président français Nicolas Sarkozy jugé coupable de corruption et de trafic d’influence”, titre ‘’Die Zeit’’. Ce 1er mars, Nicolas Sarkozy a été condamné à trois ans de prison, dont une ferme, dans l’affaire des écoutes. L’information a vite été reprise à la une des grands sites d’information à l’étranger. Il peut encore faire appel de cette condamnation, ajoute l’hebdomadaire allemand.

Cette affaire est née en 2014 à la suite de l’interception de plusieurs conversations téléphoniques entre M. Sarkozy et son avocat historique, Thierry Herzog, explique en Suisse ‘’Le Temps’’. “Le tribunal correctionnel a estimé qu’un ‘pacte de corruption’ avait été conclu entre l’ex-président, aujourd’hui âgé de 66 ans, Me Thierry Herzog, et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert, également condamnés à trois ans de prison dont un ferme”, rapporte le quotidien de Lausanne.

De son côté, ‘’The Guardian’’, à Londres, tempère : “Il est peu probable que l’ancien président fasse de la prison. En effet, des aménagements sont possibles en cas de condamnation à un an d’emprisonnement, sous conditions, comme le port d’un bracelet électronique ou l’assignation à résidence à certains horaires.”

Dans un premier commentaire, Le Temps estime que la peine constitue “un lourd boulet sur le parcours politico-judiciaire de l’ancien président”.

Pour l’ancien Chef de l’État français, ce jugement intervient au pire moment. À partir du 17 mars, ce dernier se retrouvera à nouveau sur le banc des accusés, pour un second procès sur le dépassement du plafond légal de financement de sa campagne présidentielle de 2012. Le voici aussi condamné par la justice pour la première fois, alors qu’une partie de la droite française continue de fantasmer sur son possible retour.

Source : courrierinternational.com

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