Le Président de l'Assemblée nationale Bala Sakandé constatant l'eau de source utilisée par les habitants de la localité

C’est avec les femmes du village de Bakpara dans la commune de Naco (province du Poni) que le président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé a décidé de passer la journée internationale de la femme.

L’absence de forage fait que l’eau potable est une denrée

Ce sont des femmes visiblement contentes qui ont reçu le chef du parlement burkinabè.

Suite à un reportage diffusé par une télévision de la place faisant ressortir les difficultés qu’éprouvent les femmes de cette localité pour se procurer d’une eau de qualité douteuse, Alassane Bala SAKANDE est allé toucher du doigt cette réalité et mieux a apporter des solutions.

Leur rêve d’avoir un forage est devenu une réalité. Comme cadeau du 8 mars, Alassane Bala SAKANDE leur offre 3 forages et 5 tonnes de vivre.

Le président de l’Assemblée nationale a également demandé aux bonnes volontés d’aider les populations principalement les femmes de la commune de Naco, en les soulageant de la corvée d’eau. Plus explicitement le président Bala Sakandé affirme :«La corvée d’eau étant une servitude qui ne se conjugue qu’au féminin, alors j’ai décidé de passer ce 8-Mars avec les femmes de Nako pour leur exprimer toute ma solidarité dans cette situation.Tant que la femme consacrera toute la journée à la recherche de l’eau dont elle n’est même pas sûre de trouver, elle ne peut plus s’adonner à une autre activité tendant à son autonomisation.Tant que la femme continuera de mener une vie de forçat sur le chemin qui mène à l’eau, elle ne sera jamais libérée des entraves qui compromettent son épanouissement.Tant que nous continuerons de célébrer le 8-Mars, alors que des milliers de femmes ploient sous le joug de la corvée d’eau, cela signifie que nous devons encore hâter le pas dans notre marche vers l’émancipation de la femme. La situation des femmes de Bakpora nous interpelle bruyamment et cruellement. L’Assemblée nationale s’engage à réaliser trois forages au profit des habitants du village. Cet engagement n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des besoins en ressources hydriques des populations de cette contrée. C’est pourquoi j’interpelle le gouvernement, dans sa noble politique » Zéro corvée d’eau », à envisager des mesures urgentes afin de soulager les femmes de Bakpora de cette épreuve ainsi que toutes celles qui vivent la même situation dans d’autres localités du Burkina Faso».

AN

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