Le présidium du Congès

Le paysage politique burkinabè vient de s’agrandir avec la naissance du Congrès pour la renaissance et le progrès (CRP). C’est un parti présidé par El Hadj Mahamadi Lamine Kouanda qui avait démissionné du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) après une crise politico-judicaire qui a alimenté la presse ces derniers temps. Le CRP qui a été officiellement lancé dans la matinée du dimanche 4 octobre 2020 au CENASA à Ouagadougou, suite à un congrès ordinaire qui a regroupé plus d’un millier de personnes en provenance des différentes provinces du Burkina.

La salle du CENASA était archi-comble

C’est dans une salle archi-comble de militants et partisans du CRP que s’est tenue le premier congrès constitutif du CRP sur le thème : «Renaissance et réconciliation nationale pour un Burkina Faso prospère et émergent ». Pour un coup d’essai, la mobilisation était de taille, car du monde (en majorité des jeunes) est resté dehors faute de place à l’intérieure. L’animation était au top. Une ambiance électrique faisait vibrer la salle.

Après l’installation des membres du présidium composé du président du CRP Mahamadi Lamine Kouanda, qui avait à son côté le staff du parti, le président du comité d’organisation du congrès M. Valention Ouédraogo a pris la parole pour remercier les congressistes qui ont passé deux jours de conclave pour l’adoption des textes, la rédaction du manifeste du parti et la mise en place d’un bureau exécutif national.

Il ressort en substance dans le manifeste que le CRP est un parti social-démocrate qui veut jouer sa partition dans l’animation de la vie politique nationale avec  pour ambition la conquête  et la gestion du pouvoir d’État.

Les amazones du CRP

Le CRP s’inscrit en droite ligne dans la quête du développement durable, harmonieux et solidaire, la consolidation de l’État de droit, la promotion d’un État laïc, la souveraineté économique, la sécurité alimentaire, une justice transparente, accessible et équitable etc.

Aussitôt né, le CRP est partant pour les élections législatives du 22 novembre prochain. Aussi il soutiendra un candidat à l’élection présidentielle et se prononcera incessamment avec les hommes de médias.

TZ

ENCADRE

A l’issu du congrès, le président du CRP s’est prêté aux questions de la presse. Synthèse.

La création du Congrès pour la renaissance et le progrès (CRP) est très importante pour nous et surtout pour la dynamisation de la vie politique au Burkina. Car nous veillerons au respect de la démocratie interne, le respect des textes et de toutes les couches socioprofessionnelles qui s’engagent pour la cause du parti. Le CRP travaillera plus à la cohésion sociale à l’interne.

El Hadj Mahamadi Lamine Kouanda, Président du CRP

Si nous parlons de renaissance, c’est tout simplement la renaissance de la démocratie au Burkina. Car présentement selon Mahamadi Kouanda, la démocratie burkinabè est malade et a besoin d’un nouveau souffle, d’une nouvelle vision qui prendra en compte la bonne moralité, l’éveille de conscience des citoyens au civisme et à l’action pour le développement harmonieux du Burkina.

Certes, nous venons de créer le CRP, mais nous sommes déjà prêts à participer aux élections législatives avec nos candidats dans les 45 provinces. Moi-même je suis tête de liste au niveau national.

Je ne pense pas que nous sommes en retard. Rien n’est tard en politique. C’est l’engagement et le dévouement des militants qui imposent toujours les emprunts d’un parti politique sur le terrain.

Néanmoins le CRP étant un parti naissant nous avancerons avec un rythme méthodique. Ainsi dit, nous allons soutenir un candidat, mais cela se fera à partir d’une décision collégiale avec l’ensemble de nos candidats. Le candidat que nous soutiendrons devrait incarner l’image d’un homme de paix, de réconciliation et engager pour l’unité et la cohésion nationale.

Je ne regrette d’avoir quitté le CDP en tant que co-fondateur. A l’époque en 1996, j’ai proposé la daba comme un des éléments du logo du CDP. Aujourd’hui le CRP a adopté la pioche comme un des éléments de son logo. Il y a une similitude, mais nous prenons une longueur d’avance au niveau du logo, car la daba sert à cultiver, alors que la pioche sert à semer. Il faut d’abord semer avant de cultiver.

Nous avons tissé la création du CRP depuis le 04 Août dernier, tout en mener le combat judiciaire. Donc rassurer vous que le CRP n’est pas un parti politique créé spontanément. On ne crée pas un parti politique pour se venger, mais pour être utile, pour apporter sa pierre à la consolidation de la démocratie, la liberté et le progrès social.

Synthèse des propos recueillis par TZ

Composition du bureau exécutif national du CRP

  1. Président du parti, président du Bureau politique national : Mahamadi Lamine Kouanda
  2. Premier vice-président chargé des questions politiques : Valentin Ouédraogo
  3. Deuxième vice-présidente chargée de la réconciliation et des questions sociales : Aïssata Sow
  4. Troisième vice-président, chargé des responsables coutumiers et religieux : Madi Koala, dit Lawal
  5. Secrétaire général : Césaire Ky
  6. Secrétaire général  Adjoint : Lamine Dao
  7. Secrétaire national chargé de la formation politique et civique : Bassou Ido
  8. Secrétaire national chargé du contrôle et de la vérification : Léhoun
  9. Secrétaire national chargé des relations extérieures : Koulihi Kabré
  10. Secrétaire national adjoint chargé des relations extérieures : Abdoul Kader Kouanda
  11. Secrétaire national chargée de la trésorerie : Adissa Zan
  12. Secrétaire national chargé de l’organisation : Anasse Dondiré
  13. Premier Secrétaire national adjoint à l’organisation : Rasmané Kouraogo
  14. Deuxième Secrétaire national adjoint à l’organisation  Adjoint : Issaka Ouédraogo
  15. Secrétaire national chargé de l’analyse et de la prospective : Boureima Kouanda
  16. Secrétaire national adjoint chargé de l’analyse et de la prospective : Aboubacar Béné
  17. Secrétaire national chargé de l’information et de la communication : Parfait Ki
  18. Secrétaire national adjoint chargé de l’information et de la communication : Edwige Kabré
  19. Secrétaire national chargé des NTIC : Jean Marie Nabi
  20. Secrétaire national adjoint chargé des NTIC : Harouna Dramane Koné
  21. Secrétaire national chargé de l’intégration sous-régionale : Oumou Sow
  22. Secrétaire national chargé de l’éducation et de la formation professionnelle : Rasmané Bouda
  23. Secrétaire national chargé de l’environnement et du tourisme : Baba Touré
  24. Secrétaire national adjoint chargé de l’environnement et du tourisme : Aboubakrine Claude Désiré Ido
  25. Secrétaire national chargé des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière : Moustapha Maiga
  26. Secrétaire national chargé des consultations électorales : Idrissa Gansonré
  27. Secrétaire national chargé des Burkinabè de l’étranger : Adja Salamata Kouanda
  28. Secrétaire adjoint chargé des activités culturelles et sportives : Charles Coulibaly
  29. Secrétaire national chargé des secteurs structurés : Tèga Sawadogo
  30. Secrétaire national chargé du secteur informel, des marchés et yaars : Adama Cissé
  31. Premier secrétaire national chargé du secteur informel, des marchés et yaars: Boukaré Ouédraogo
  32. Premier secrétaire national adjointe chargé du secteur informel, des marchés et yaars: Alimata Zongo
  33. Secrétaire national chargé de la défense et de la sécurité : Ousmane Toé
  34. Secrétaire national adjoint chargé de la défense et de la sécurité : Sidiki Ouédraogo
  35. Secrétaire national chargé des anciens : Issaka Kaboré
  36. Secrétaire national adjoint chargé des anciens : Amado Kouanda
  37. Secrétaire national chargé des femmes : Zalissa Aboubacar
  38. Secrétaire national chargé des jeunes : Inoussa Kouraogo
  39. Première secrétaire nationale chargée des jeunes : Kadidja Yernakoré
  40. Première secrétaire nationale adjointe chargée des jeunes : Mounira Kano

 

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