Une vue des participants au lancement du MODEM

Aussitôt la rupture consommée avec l’Union pour le progrès et le changement n(UPC) de Zéphirin Diabré, Nathanaël Ouédraogo et le Poé Naaba ont lancé le Mouvement Démocratique (MODEM) dans la matinée du 29  octobre 2020 à Ouagadougou.                              M. Nathanaël Ouédraogo, Coordonnateur du MODEM

C’est dans une salle archi-comble du Palais de la jeunesse Jean-Pierre Guingané que les militants et sympathisants du MODEM ont inscrit en lettre d’or la naissance du Mouvement sous la houlette de M. Nathanaël Ouédraogo et du Poé Naaba.

Les lionceaux quittent peu à peu la tanière à l’UPC. Le parti de Zéphirin Diabré qui la première force politique de l’opposition au Burkina connait depuis un certain temps des démissions en cascade de certains de ces figures historiques. La dernière vague des démissionnaires est M. Nathanaël Ouédraogo qui a été en 2015 le directeur national de la campagne présidentielle de Zéphirin Diabré (président de l’UPC) et Justin Compaoré (Poé Naba Tanga) désormais ex président du groupe parlementaire UPC, tous ayant quitté le navire UPC à la veille des élections législatives et présidentielle de 2020.

En créant le MODEM qui n’est pas encore un parti politique, le Poé Naba Tanga et Nathanaël Ouédraogo veulent selon eux  apporté leur quote-part : « à la résolution des problèmes de l’heure qui mine la stabilité et le progrès du Burkina». Justin Compaoré a laissé entendre que le MODEM se veut être un outil de proposition et de projet de développement.

Bientôt les fondateurs du MODEM situeront leur position par rapport aux élections présidentielles et législatives de 2020. Avant toute décision  ils examineront d’abord les projets de sociétés et les programmes politiques des différents candidats.

Nathanaël Ouédraogo, qui est le coordonnateur du MODEM, se réjouit d’avoir donné le meilleur de lui à l’UPC pendant une décennie, mais ne regrette pas sa démission qui est la conséquence de multiples peines cumulées, car dit-il : « à l’UPC il n’y avait pas de démocratie et de bonne gouvernance».

JT

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