Le président du mouvement les ''Gilets Verts'' M. Frédéric Yaméogo (milieu) lors du point de presse

Le mouvement associatif dénommé ‘’Gilets Verts : le Faso en marche’’ qui a obtenu officiellement son récépissé en juin 2020, veut jouer sa partition dans la recherche des solutions liées aux problèmes fonciers au Burkina. A cet effet le président du mouvement M. Frédéric Yaméogo entouré de M. Harouna Dimzoué (Secrétaire général) et M. W. Cyrille Kaboré (Chargé des relations extérieures) ont animé un point de presse dans l’enceinte des locaux de l’agence de communication La Boussole à Kamsonghin à Ouagadougou. C’était dans la matinée du samedi 13 septembre 2020.

Une vue des journalistes lors de la conférence de presse

Le cheval de bataille du mouvement les ‘’Gilets Verts : le Faso en marche’’ est exclusivement axé sur le problème foncier au Burkina. Pour la simple raison que la tendance générale est que les villes se développement de façon exponentielle, avec une concentration de population qui pose avec acuité de multiples problèmes liés à l’éducation, la santé, le logement et l’accès à une vie saine.

C’est fort de ce constat que les ‘’Gilets Verts’’ se donnent pour mission d’œuvrer non seulement pour l’accessibilité aux logements sociaux, mais surtout à attirer l’attention des autorités sur les dérives constatées par certaines sociétés de promotions immobilières, qui se révèlent êtres des arnaqueurs.

Selon le président des ‘’Gilets verts ’’Frédéric Yaméogo : le mouvement vise à « accompagner de manière directe et concrète les populations qui sont lésées dans leurs droits et qui sont aussi confrontées aux difficultés sociales entravant leur épanouissement. »

En outre entend également élargir sa lutte contre certains vices de la société comme la corruption, le chômage, la pauvreté etc.

Pour y parvenir, les  »Gilets Verts » seront des acteurs de terrain et travailleront sur plusieurs fronts notamment dans les domaines de la sensibilisation et l’information des populations, les concertations avec les propriétaires terriens, les promoteurs immobiliers et contribueront aussi à la lutte contre la désertification à travers des reboisements de plantes.

Les  »Gilets Verts » s’inquiète aussi de la création tout azimut des sociétés immobilières. Le Président Frédéric Yaméogo de relever l’effectif des sociétés immobilières est passé d’une cinquantaine en 2008 à 268 promoteurs immobiliers  en 2019.

Faits insolites, il ressort selon les conférenciers qu’entre 1995 à 2015, 105000 parcelles ont été détournées. Malgré les responsabilités situées il n’y a pas eu de suite.

Comme solutions, les Gilets Verts suggèrent  l’informatisation du  système d’attribution ou de lotissement des parcelles. L’État

devrait aussi  manifester une attention particulière sur les activités des sociétés immobilières, la mise en valeur des vieilles parcelles et surtout superviser les opérations d’attributions de parcelles et de logements sociaux pour plus de transparence etc.

TZ

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