M; Seydou Kaboré, Ambassadeur du Burkina Faso aux États-Unis et et Tibor Nagy, secrétaire d’État adjoint aux Affaires africaine

Le gouvernement du Burkina Faso et le Millennium Challenge Corporation (MCC) du gouvernement des États-Unis ont signé à Washington, ce jeudi 13 août 2020, un programme Compact de 450 millions de dollars ; c’est une subvention de cinq ans conçue pour améliorer la croissance économique et réduire la pauvreté au Burkina Faso.

La cérémonie a vu la participation effective de Sean Cairncross, PDG du MCC, de Seydou Kaboré, Ambassadeur du Burkina Faso aux États-Unis et et Tibor Nagy, secrétaire d’État adjoint aux Affaires africaines, représentant du département d’État américain.

«Nous marquons un nouveau chapitre dans la relation entre les États-Unis et le peuple burkinabé avec la signature du MCC – Burkina Faso Compact II», a déclaré le PDG du MCC, Sean Cairncross. « Ce pacte de 450 millions de dollars fait partie d’un partenariat qui remonte à 2005, et il est construit sur le succès du premier pacte de MCC avec le gouvernement burkinabé. Le Burkina Faso possède l’une des économies les plus dynamiques d’Afrique et le MCC est fier de s’associer à des investissements stratégiques pour un développement et une croissance économiques durables ».

Le deuxième Compact du Burkina Faso a été formulé en étroite collaboration avec le gouvernement burkinabé pour investir dans le secteur de l’électricité afin de soutenir et d’élargir la croissance économique du pays sur le long terme.

Alors que le MCC s’est engagé à investir 450 millions de dollars dans l’accès à l’électricité au Burkina Faso, le gouvernement burkinabè s’est également engagé à investir plus de 50 millions de dollars dans les projets retenus, confirmant ainsi son fort engagement pour le succès du compact.

Avec un investissement combiné de plus de 500 millions de dollars, on estime que ce compact bénéficiera à 8 millions d’habitants du Burkina Faso dont un nombre important de femmes et de pauvres.

Ce second compact s’attaquera essentiellement au coût élevé, à la mauvaise qualité et au faible accès à l’électricité au Burkina Faso, en améliorant les infrastructures énergétiques, la capacité de production et la diversification des sources d’énergie. Pour ce faire, ce programme sera mis en œuvre à travers trois projets :

– Le projet de renforcement de l’efficacité du domaine de l’électricité vise à renforcer le cadre législatif, réglementaire et institutionnel du secteur de l’électricité afin de réduire le coût du service et d’améliorer les performances globales du secteur ;

– Le projet d’accroissement de l’offre d’électricité moins coûteuse s’attaquera au coût et à la qualité de l’électricité, par la construction d’un nouveau centre de télé conduite de l’électricité, la mise à niveau du centre de répartition (dispatching) existant et l’amorce d’une transition énergétique par la substitution progressive de l’énergie solaire moins coûteuse à l’énergie thermique importée ;

– Le projet réseaux et accès à l’électricité vise à améliorer l’accès à l’électricité des citoyens des deux plus grandes villes du Burkina Faso – Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Ce projet devrait bénéficier à 4,3 millions de personnes.

Le nouveau compact soutiendra également la participation accrue du Burkina Faso aux marchés régionaux de l’électricité et soutiendra le développement d’un investissement régional potentiel du MCC. En effet, en plus du soutien spécifique au pays, le MCC a augmenté sa flexibilité pour promouvoir la collaboration régionale, le commerce et la croissance économique grâce au développement de compacts régionaux conçus pour promouvoir l’intégration régionale.

Le deuxième Compact du Burkina Faso s’appuiera incontestablement sur le succès du premier Compact du MCC, conclu en 2014, qui a investi 480 millions de dollars dans l’agriculture, la sécurisation foncière, la gestion de l’eau, le désenclavement et l’éducation des filles.

Rappelons que le MCC est une agence gouvernementale américaine indépendante qui s’efforce de réduire la pauvreté dans le monde à travers la croissance économique.

Source : UCFBURKINA

 

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