En 2020, les importations de riz de l’Afrique subsaharienne sont attendues en baisse. Selon les prévisions, le volume des achats pourrait atteindre 16 millions de tonnes en raison de la chute des réserves de devises étrangères et d’une légère amélioration anticipée de la production.

En Afrique subsaharienne, les importations de riz pourraient plafonner à 16 millions de tonnes en 2020. C’est ce qu’indique l’Observatoire des statistiques internationales sur le riz (Osiriz) dans sa dernière note sur la situation du marché mondial du riz pour juillet. Le volume anticipé représente une contraction de 700 000 tonnes par rapport à 2019 et marquerait la troisième année de baisse consécutive depuis 2018.

D’après le rapport, cette chute des importations est notamment liée à la baisse des réserves de devises consacrées à l’achat de la céréale en raison des conséquences économiques liées au coronavirus surtout du côté du Nigeria.

Avec la chute des cours du pétrole, le pays devrait voir en 2020 ses importations passer sous la barre des 2 millions de tonnes, s’élevant à 1,9 million de tonnes, une première depuis près d’une décennie. Sur un autre plan, le recul des importations s’explique par des prévisions d’un léger rebond de la production rizicole africaine de 2,9 % par rapport à 2019 à la faveur d’une bonne pluviométrie notamment en Afrique de l’Ouest.

Pour rappel, l’Afrique subsaharienne est la première région importatrice du riz sur le plan mondial avec comme principal consommateur, le Nigeria, troisième importateur mondial de la céréale derrière la Chine et les Philippines.

Source : Agence Ecofin

 

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