Pascal Zaida du CED (gauche) et Mathias Tankoano du M21 ( droite)

Deux organisations de la société civile à travers cette déclaration apportent leur soutien à la signature de l’accord politique de l’opposition.

Le mardi 18 août 2019, des candidats et des partis politiques de l’opposition, de façon solennelle, ont signé un accord politique pour les élections couplées présidentielle et législatives de novembre 2020. Ainsi, cette date restera à jamais gravée dans la mémoire individuelle et collective des patriotes sincères en ce qu’elle symbolise un tournant décisif dans la marche radieuse de notre peuple vers un avenir meilleur.

L’acte posé par les candidats et les partis ou formations politiques de l’opposition constitue en lui-même une prise de responsabilité face à la crise multidimensionnelle que traverse notre pays depuis l’avènement du pouvoir  du Mouvement du peuple pour le progrès et ses alliés. Du reste, le préambule de l’accord politique de l’opposition explique clairement la nécessité de l’union des forces progressistes pour mettre fin à la mauvaise gouvernance aux plans politique, sécuritaire, économique, social et culturel.

« Une faillite à un niveau jamais égalé de l’autorité de l’État avec son corolaire d’insécurité sans cesse croissante qui endeuille chaque jour le peuple burkinabè dont le responsable historique n’est personne d’autre que le MPP et ses alliés ». Un tel tableau peint dans le préambule de l’accord politique, plaide largement pour cette coalition afin d’offrir « au peuple burkinabè en détresse » une alternative porteur d’espoirs.

C’est en cela que réside toute la valeur d’une telle union sacrée de l’opposition  pour ces élections couplées présidentielles et législatives pour libérer les populations laborieuses de la misère ambiante dans laquelle elles ont été placées par l’incompétence notoire du pouvoir actuel. Ainsi, en ayant cette vision globale de la situation nationale, l’opposition montre sa disponibilité et sa capacité à offrir une gouvernance vertueuse orientée vers un développement harmonieux du pays.

Une dynamique salutaire dans laquelle se reconnait la COP qui a toujours dénoncé la paupérisation continue, l’insécurité grandissante, la morosité économique et l’effritement du tissu social dans notre pays. C’est pourquoi, nous félicitons les candidats et les partis politiques de l’opposition pour leur clairvoyance et leur sens élevé de responsabilité pour construire ensemble une nation de paix, de démocratie et de développement. Nous leur invitons à toujours avoir en priorité les questions comme  la réconciliation nationale, la sécurité, la relance économique et la gestion  front social.

En signant l’acte héroïque et historique de conquérir ensemble le pouvoir des mains des usurpateurs incompétents du MPP et de ses alliés, l’opposition politique marque déjà une victoire d’étape qui augure,  à n’en point douter, une victoire finale lors des prochaines élections présidentielle et législatives.  Cette victoire est celle d’un peuple qui aura décidé de façon démocratique de se libérer de la médiocrité, de la corruption, du népotisme et du clientélisme du pouvoir finissant du MPP.

D’ores et déjà, la COP reste disponible aux côtés de l’opposition politique pour réaliser le rêve des Burkinabè qui aspirent à un changement qualitatif.

Ce changement ne se réalisera que dans l’entente, l’union et la constance. Et c’est ce que l’opposition politique a démontré le mardi 18 août dernier. Nous lançons en fin un appel à toutes organisations de la société  civile de terrain qui partagent  la même  vision  à se joindre à l’esprit  de cet accord politique pour l’intérêt  supérieur de la nation.

Ouagadougou le, 20 août  2020

Pascal ZAIDA du CED,

Marcel TANKOANO du M21

 

Laisser un commentaire