La table ronde à Addis-Abeba. Le Président du Faso à l’extrême droite
Le président Roch Kaboré pendant son exposé

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a coprésidé ce lundi en début de matinée, avec le Premier ministre du Canada Justin Trudeau et le président du groupe de la Banque Africaine de développement, Akinwumi Adesina, en présence de la vice-présidente de la Gambie, Dr Aïssatou Touré, une discussion de haut niveau sur le maintien de la paix et de la sécurité économique.
Selon le président du Faso, il y a un lien entre sécurité et développement. Et dans ce sens, le thème de la 33e session de l’Union africaine, « Faire taire les armes : créer des conditions propices au développement de l’Afrique », est évocateur. « Un défi majeur dans la mesure où, aussi bien au Sahel, dans la Corne de l’Afrique, qu’en Afrique centrale, il y a toujours des foyers de combats » relèvera-t-il.
Pour le président en exercice du G5 Sahel, le terrorisme dans la zone du Sahel a entrainé de grandes conséquences en termes de pertes en vies humaines, de destruction ou de fermeture d’écoles, de centres santé, et de déplacés, estimés aujourd’hui à trois millions et demi dans l’espace G5 Sahel.
« Il est évident que nous pouvons combattre le terrorisme par les armes, mais la solution viendra, lorsque nous arriverons à créer des opportunités pour les jeunes et les femmes, parce que l’expérience montre que le terreau sur lequel recrutent les terroristes, c’est la pauvreté » insiste Roch Marc Christian Kaboré.
Sur cette question, le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau et le président de la Banque Africaine de développement Adéssina, épousent les points de vues du président du Faso
Cependant, ajourera Roch Marc Christian Kaboré, la solution durable à la crise sécuritaire au Sahel viendra de la résolution de la crise libyenne, interpellant au passage la communauté internationale. « Que la communauté internationale écoute les pays africains sur leurs véritables besoins, sur leur démarche qu’ils entendent mettre en œuvre. Concernant la situation de la Libye, les avis de l’Afrique ont été ignorés. La Libye devient un incubateur des terroristes et de leurs équipements» dira-t-il en conclusion.

DCPF

 

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