Des mesures de détection de la maladie
Valentine Poignon / journaliste, auteur de l’article

Le coronavirus est le nom que l’on donne aux virus issus de la famille des coronaviridae. Chez l’humain, le germe pathogène peut entraîner de simples maladies comme le rhume mais peut aussi être responsable de graves épidémies, comme c’est le cas depuis fin 2019 avec le coronavirus venu de Chine, le 2019-nCoV. Définition et explications.

Les Coronavirus (Cpv) sont des virus issus de la famille des coronaviridae, dont la particularité est de posséder un génome à ARN très long (l’acide ribonucléique permet le transport du message génétique et la synthèse des protéines). Ces germes sont entourés d’une capsule de protéines en forme de couronne, d’où leur nom.

Sont-ils dangereux pour l’humain ?

Les coronavirus peuvent être responsables de plusieurs maladies respiratoires et digestives chez plusieurs mammifères.

Chez l’humain, ces infections peuvent être : Asymptomatiques ; Responsables de pathologies bénignes comme un rhume ou des syndromes grippaux ; Responsables de complications respiratoires telles que la pneumonie chez les patients immunodéprimés ou les nourrissons ; Responsables de syndrome respiratoire grave, entraînant des épidémies.

Ces virus se transmettent par : Voie aérienne ; Au contact de sécrétion ; Au contact d’objets contaminés.

La période d’incubation, soit l’apparition des premiers symptômes, est de 3 à 6 jours. Et en général, le traitement se concentre sur les symptômes.

Les épidémies liées aux coronavirus 

Si, dans la majorité des cas, les coronavirus entraînent des infections asymptomatiques ou bénignes, ils peuvent également provoquer des épidémies. Ce fut le cas entre 2002 et 2003 avec le SRAS-CoV lié à un syndrome respiratoire aigu sévère. Partie de la province du Guangdong, au sud-est de la Chine, l’infection a touché une trentaine de pays dans le monde. Elle était sans symptôme dans certains cas, ou source de fièvre, de toux sèche, de douleurs musculaires, de céphalées, de fatigue importante voire de détresse respiratoire aigüe. Au total, 774 décès ont été recensés. Grâce entre autres à l’alerte mondiale générée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’épidémie a pu être contrôlée.

En 2012, le pays de l’Arabie Saoudite est également touché par un coronavirus, appelé MERS-CoV (Coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient). À ce jour, il est responsable du décès de 567 décès dans 26 pays (seulement deux cas diagnostiqués en France en 2013). Le MERS-CoV est accompagné des mêmes symptômes que son prédécesseur, le SRAS-CoV. Les deux coronavirus ont comme réservoir la chauve-souris, mais un second hôte a entraîné la transmission à l’homme : la civette pour le SRAS-CoV et le dromadaire pour le MERS-CoV.

Fin 2019, un nouveau coronavirus est détecté en Chine et nommé 2019-nCoV

Les premiers cas d’infection pulmonaire sont remarqués sur le marché de Wuhan, à l’est du pays. Les symptômes sont également de la fièvre, une toux sèche, un essoufflement, voire une détresse respiratoire aiguë, une défaillance multi-viscérale ou une insuffisance rénale aiguë chez certaines personnes plus à risque. Avec près de 10 000 cas recensés dans le monde par l’OMS, l’infection est présente en Europe dont l’Allemagne, la Finlande et la France. Au 30 janvier 2020, 6 cas ont été répertoriés dans l’hexagone par le ministère des Solidarités et de la Santé.

Valentine Poignon / journaliste

Source : Doctissimo

 

 

 

 

 

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