Le Président de la Commission de l'UEMOA M; Abdallah Boureima

La revenue annuelle des réformes politiques, programmes et projets communautaires est un outil et de mesure de performance dans les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA). Ainsi pour apporter de l’éclairage sur la situation économique de l’Union, le président de la Commission M. Abdallah Boureima, a animé une conférence de presse, le 10 janvier 2020 dans l’enceinte de l’institution à Ouagadougou. En une heure d’horloge, le président a fait le bilan des 25 ans d’existence de l’UEMOA, de la revue annuelle et naturellement répondu à des questions d’actualités notamment sur l’Euro et la crise sécuritaire.

Au premier plan les Commissaires de l’UEMOA

En un quart de siècle d’existence, l’UEMOA a fait des bonds en avant qui ont contribué à consolider l’intégration au sien de l’espace, même si des défis à relever existent toujours. C’est ce qui ressort  de la conférence des chefs d’États de l’UEMOA tenue à Dakar le 03 décembre 2019. En effet, malgré la morosité de la situation économie au plan international, et la situation sécuritaire préoccupante dans la sous-région, les Chefs d’État ont exprimé leur satisfaction pour : « les résultats obtenus dans la mise en œuvre des programmes et projets communautaires ».

Car le constat qui s’impose est qu’après cinq éditions de la revue, tenues successivement de 2014 à 2019, tous les États réalisent des performances dans tous les domaines y compris dans les réformes sectorielles. En somme d’une revue à l’autre le progrès est perceptif dans chaque État. On notera que cette performance remarquable est surtout imputable aux efforts fournis par l’ensemble des États membres en matière de conduite des réformes sectorielles dont le taux moyen de mise en œuvre se situe à 76% en 2019 contre 73% en 2018 et 63% en 2017, soit une progression de 13 points de pourcentage sur la période.

Comme des insuffisances relevées on retiendra entre autre : la question de la concurrence, de la libre circulation et le droit d’établissement des professions libérales (vétérinaires, médecins, pharmaciens etc.), l’égalité de traitement des étudiants de l’espace UEMOA et l’instauration d’une période unique de tenue du baccalauréat.

Parmi les défis à relever, il y a principalement le problème sécuritaire sur les lieux d’implantation des projets.

A ce niveau l’UEMOA joue sa partition pour aider les États membres victimes du terrorisme. C’est ainsi la conférence des Chefs d’état

a décidé à Dakar : «  une contribution de 100 millions $US aux trois pays membres de la ligne de front du G5 sahel », c’est-à-dire le Burkina, le Mali et le Niger. Un soutien qui entre en droit ligne de l’engagement de l’UEMOA à participer à hauteur de 500 millions $US au financement du plan d’action de la CEDEAO.

Quant à la question de la monnaie unique l’Eco, le président de la Commission Abdallah Boureima a salué l’initiative dont sa mise en œuvre consolidera d’avance l’économie sous régionale.

AO

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