Le projet du chemin de fer du G5 Sahel progresse. La capitale du Mali, Bamako, a abrité les 9 et 10 janvier, l’atelier de validation du rapport d’établissement de l’étude de faisabilité du chemin de fer dénommé « Transsahélien ». Cet ambitieux chantier devrait, à terme, relier la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.

D’après Chérif Hamidou Ba, point focal du G5 Sahel au Mali, cette réunion fait suite à la cérémonie de lancement, le 6 septembre 2019 à Ouagadougou de l’étude de faisabilité. « Le planning prévoit le dépôt d’un rapport d’établissement, trois mois après le démarrage pour examen et validation par le comité de pilotage », a-t-il précisé.

L’étude de faisabilité, proprement dite, devrait durer environ 10 mois. Il sera question entre autres de définir la structure des liaisons ferroviaires existantes, de décrire les tracés possibles, et de proposer une estimation sommaire des coûts d’investissement requis et un mécanisme de financement du projet.

A en croire, Mikaïlou Sidibé, expert en infrastructures au G5 Sahel, le tracé sommaire disponible est actuellement de 5000 km, en tenant compte des sections de rails existant dans certains pays. Sa réalisation contribuera à améliorer l’accessibilité des pays de l’hinterland, à offrir des débouchées aux importantes potentialités minières et agropastorales non encore exploitées de la zone d’influence du projet.

Décidé lors du premier sommet ordinaire du G5 Sahel en 2015, ce projet est actuellement inscrit dans le Programme d’investissement prioritaire du G5 Sahel dont la première phase couvre la période 2019-2021 et qui contient 40 projets structurants à impact rapide. Les chefs d’État y voient également un levier essentiel pour combattre plus efficacement l’insécurité transfrontalière.

RN/AE

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