Image de l'attaque du camp militaire de Chinagoder (Credit photo LSI Africa)

Après une première annonce de 31 victimes, le bilan s’est alourdit sur le nombre de victimes de l’attaque terroriste du camp de militaire de Chinagoder. En effet après le ratissage de deux jours, 58 nouveaux corps de soldats nigériens ont été découverts, portant ainsi le nombre de victimes à 89 morts.

Un bilan très  lourd confirmé au ministère de la Défense. Les soldats ont été enterrés le samedi 11 janvier 2020 au Carré des soldats martyrs à Niamey. Selon des sources sécuritaires, un tel bilan ne pourrait s’expliquer que par la violence des combats et des puissants moyens militaires en possession des dihadistes. Sans compter le nombre important de motos utilisées. Plusieurs soldats seraient morts pourchassés, dit-on, par les djihadistes à moto.

Selon un ancien chef de l’ex-rébellion touarègue au Niger, le dispositif de combat relève de vrais vétérans d’Aqmi ou de Ansardine. Les chefs des djihadistes qui ont frappé Chinagoder sont des étrangers venus d’ailleurs, selon un officier supérieur de l’armée nigérienne. « Durant le combat, a-t-il précisé, les chefs terroristes ont communiqué et donné leurs instructions en langue arabe, le vrai arabe. »

Rappelons qu’en un mois le Niger a perdu plus de 174 soldats dans trois différentes attaques sur sa frontière nord avec le Mali. Selon plusieurs observateurs ce lourd bilan s’explique aussi par le fait que l’armée malienne a quitté plusieurs de ses positions dans sa partie sud frontalière avec le Niger, offrant ainsi un boulevard aux terroristes.

IB

 

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