Photo de famille des Chefs d'Etat et de gouvernement participant au Sommet du G20 "Compact with africa" à Berlin

Si les efforts du Burkina en matière de réformes économiques ont été mis en exergue, par le Président du Faso dans sa déclaration à Berlin, la lutte contre le terrorisme au Burkina a été aussi soulevée et le Président  Roch Marc Christian Kaboré appelle les partenaires à accompagner les efforts du Burkina dans ce sens également.

Ouverte ce matin, la conférence du G20 sur l’initiative « Compact with Africa » a poursuivi ses travaux dans l’après-midi, par une session plénière qui a réuni le G20 et ses partenaires bilatéraux, des organisations internationales et les pays membres du compact. Cette rencontre avait pour but de présenter les acquis de l’initiative, de coordonner les programmes de réformes spécifiques et de faire connaître les opportunités d’affaires au profit des investisseurs privés.
En sa qualité de président de séance, la Chancelière allemande, Angela Merkel a engagé les pays du G20 et les institutions financières à poursuivre la mise en œuvre de l’initiative.
A l’instar de ses pairs du compact, le président du Faso a, dans son intervention, présenté la situation du Burkina Faso. Il a justifié l’adhésion de son pays à l’initiative « Compact with Africa », par « sa volonté clairement affirmée de créer et d’améliorer sans cesse un environnement plus favorable aux investissements privés nationaux et étrangers ».
Cependant, a-t-il déploré, la principale difficulté à laquelle est confronté le Burkina Faso, reste liée au défit sécuritaire au Sahel et dans le bassin du lac Tchad. Le président Kaboré a saisi cette occasion pour « appeler les partenaires à accompagner les efforts du Burkina Faso et ceux des pays du G5 Sahel dans la lutte contre le terrorisme et pour la mise en œuvre du Programme d’Investissements prioritaires du G5 Sahel ».
Toutefois, Roch Marc Christian Kaboré a rassuré les partenaires du Burkina Faso et les potentiels investisseurs que « malgré ces difficultés, des efforts sont accomplis dans la gestion des finances publiques qui ont permis de maintenir la stabilité macroéconomique, de renforcer la gouvernance économique et d’améliorer sensiblement le climat des affaires tout en diversifiant l’économie ». C’est pourquoi, a souligné le chef de l’Etat, « nous devons continuer à explorer les nombreuses opportunités qui se dégagent actuellement, pour, dans un élan de solidarité et de partenariat, relancer le développement du Burkina Faso et consolider la paix dans ce pays ».

DCPF

 

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