Photo de famille des participants et des autorités après la cérémonie d'ouverture de l'atelier

Un séminaire régional regroupant une cinquantaine de participants de onze (11) pays d’Afrique de l’ouest et du centre se tient à l’hôtel Silmandé  à Ouagadougou du 14 au 18 octobre 2019, sur le thème : « Les bonnes pratiques en matière de gestion des modèles macroéconomiques à base de Tableau des Ressources et des Emplois (TRE) ». L’ouverture  présidée par le Secrétaire général du ministère de l’Économie, des Finances et du Développement Dr. Seglaro Abel Somé, qui représentait le ministre,  était entouré par Mme Angelika Friedrich, Directrice résidente de l’agence de coopération internationale allemande (GIZ), M. Guy Jenkinson, Représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) et le Dr. Larba Issa Kobyagda, Directeur général de l’Économie et de la Planification.

Le présidium. de gauche à droite : M. Guy Jenkinson du FMI, Mme Angelika Friedrich de la GIZ Burkina, Dr. Seglaro Abel Somé, Secrétaire général du ministère de l’Économie, des finances et du développement, Dr. Larba Issa Kobyagda, Directeur général de l’Économie et de la Planification (micro)

L’économie mondiale est présentement confrontée à de nouveaux types de défis tels que les changements climatiques et l’insécurité. Ce qui nécessite que les décideurs se penchent sérieusement sur le modèle de gestion qui pourra maintenir la croissance économique et le développement durable. C’est à cet objectif que s’est fixé l’atelier régional de Ouagadougou qu’organisent la GIZ, le Fonds Monétaire International (FMI) et l’AFRITAC, avec l’appui du gouvernement burkinabè. En plus des 11 pays participants qui sont : le Bénin, le Burkina, le Gabon, la Guinée-Conakry, la Guinée-Bissau, le Niger, la Centrafrique, la RD-Congo, le Sénégal le Tchad et le Togo, s’ajoutent des représentants de

Une vue des participants

s institutions comme l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), la Communauté du économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), des conseillers des Centres régionaux d’assistance technique du FMI : l’AFRITAC Ouest et l’AFRITAC Centre et un expert recruté par la GIZ.

Premier à prendre la parole le Dr. Larba Issa Kobyagda, Directeur général de l’Économie et de la Planification a relevé toute l’importance de la tenue de ce séminaire pour le Burkina en ces termes : « Ce séminaire  constitue pour nous une véritable aubaine pour Renforcer les outils utilisés pour réaliser les cadrages macro-économiques et budgétaires ».

S’en est suivi l’allocution de Mme Angelika Friedrich, Directrice résidente de la GIZ au Burkina qui a attiré l’attention en évoquant en substance que la GIZ est une agence d’exécution qui

Mme Angelika Friedrich, Directrice résidente de la GIZ au Burkina

est mandaté par le gouvernement allemand pour la coopération technique. Elle a plus de 50 ans d’expérience dans la mise en œuvre des projets de développement, notamment le développement économique et la promotion de l’emploi et que l’agenda 2030 de la GIZ est un cadre global qui guide le travail. De même que la bonne gouvernance est au cœur de la participation de la GIZ en Afrique. Faisant un rapide survol sur la coopération entre l’Allemagne et le pays des hommes intègre, Mme Angelika Friedrich souligne que la GIZ soutien actuellement le gouvernement burkinabè dans 25 projets et programmes dont le budget annuel s’élève à 30 millions d’euros, soit 20 milliards FCFA, avec une priorité d’appui au développement du secteur primaire (l’agriculture, décentralisation, eau et assainissement).

En se réfèrent à l’évolution de l’économie mondiale, il ressort qu’elle est croissante, mais

Dr. Larba Issa Kobyagda, Directeur général de l’Économie et de la Planification.

lente et chute depuis la dernière décennie. Ainsi face à cette austérité économique Mme Angelika Friedrich relève dans son allocution que : « le défi pour chaque pays consiste à répondre inlassablement aux attentes de la population. Un développement économique doit toujours garder sa face humaine, pour assurer que personne n’est laissé derrière. Pour y parvenir nous avons besoin des décisions politiques qui tiennent la route. Dans le monde, ces décisions politiques dépendent fortement de la qualité des analyses macro-économiques disponibles. Se basant sur des données soigneusement élaborés,  les décideurs politiques peuvent tenter à inverser la tendance négative et par conséquent faire de la bonne gouvernance une pratique quotidienne ».

 

Enfin, le Secrétaire général du ministère de l’Économie, des finance et du développement Dr. Seglaro Abel Somé, a au nom du ministre, remercié les l’ensemble de la communauté des partenaires techniques et financiers pour leurs appuis multiformes au renforcement des

M; Guy Jenkinson, Représentant résident du FMI, Département Afrique

capacités dans le domaine de l’analyse et des prévisions macro-économiques.

Tout en exprimant le plein souhait que les travaux aboutissent par :

  • L’identification des pistes d’actions pour rendre plus performants les modèles de cadrage macro-économique à base de TRE ;
  • Le renforcement des capacités en matière d’insertion d’un nouveau TRE dans un modèle ainsi que le cadrage ;
  • Le partage de bonnes pratiques de chaque pays en matière de gestion des modèles et d’élaboration des cadrages macro-économiques ce qui devrait aboutir à terme à la mise en place d’un réseau d’utilisateur de modèle macro-économique à base TRE.

Durant les cinq jours, cet atelier sera pour les participants un véritable rendez-vous du donner et du recevoir car permettra non seulement des échanges d’expériences, mais aussi ouvrira des pistes de développement futur des outils de prévision macro-économiques.

T.Z

Encadré

Bref aperçu des institutions partenaires de l’atelier

-L’agence de coopération internationale allemande (GIZ)

La GIZ est une agence d’exécution  qui est mandaté par le gouvernement allemand pour la coopération internationale et la coopération technique. La GIZ à plus de 40 ans d’expérience dans une grande variété de domaines du développement, notamment le développement économique et la promotion de l’emploi, l’énergie et l’environnement, ainsi que la paix et la sécurité.

Avec un volume d’affaires annuel d’environ 3 milliards d’euros, soit 2000 milliards FCFA, et près de 21000 emplois, dont près de 70% sont des employés nationaux, la GIZ travaille dans environ 120 pays.

Au Burkina, la GIZ travaille dans 25 projets et programmes avec un budget annuel d’environ 30 millions d’euros, soit 20 milliards FCFA. L’assistance technique se focalise sur : l’agriculture, l’eau et l’assainissement et la décentralisation.

-Le FMI et ses Centres pour l’assistance technique AFRITAC

Le Fonds monétaire international (FMI) est une organisation regroupant 189 pays. Son objectif est de promouvoir la coopération mondiale, de garantir la stabilité financière, de faciliter le commerce international, de promouvoir un taux d’emploi et une croissance économique durables et de réduire la pauvreté dans le monde.

L’assistance du FMI prend diverses formes. Selon la nature du mandat, elle assure soit par l’envoi de membres des services du siège à Washington ou des Centres régionaux d’assistance technique du FMI. L’AFRITAC Ouest et l’AFRITAC Centre sont deux des neuf centres régionaux d’assistance technique du FMI.

Doc. GIZ

 

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