Le Secrétaire général national de l'UPC, M. Rabi Yaméogo

A travers le message ci-dessous l’Union pour le progrès et le changement invite le Président du Faso a posé des actions fortes pour prévenir les affrontements fratricides

Encore des drames dans notre cher pays ! C’est avec une profonde consternation doublée d’un sentiment de révolte que l’UPC assiste à une série d’affrontements sanglants au Burkina Faso. Hier à Yirgou et à Zoaga, aujourd’hui à Arbinda et encore à Zoaga. Et, en guise de réponse, le Gouvernement entonne toujours les mêmes chansons : production de communiqués laconiques, visite aux sinistrés, dons de vivres.

Pour l’UPC, si les auteurs des massacres de Yirgou avaient été arrêtés et punis à la hauteur de leur forfait, les affrontements d’Arbinda ne se seraient pas produits. De même, si le crime « Zoaga I » avait été puni, « Zoaga II » ne se serait pas produit.

Le laxisme et l’attentisme du pouvoir en place ont fait le lit de tous ces drames. Il faut rendre justice, assurer la sécurité des personnes et des biens, et restaurer l’autorité de l’Etat.

L’UPC exige du Président du Faso que des actes forts soient posés pour prévenir ces genres d’affrontements fratricides.

Ouagadougou, le 03 avril 2019

Pour le Bureau politique national de l’UPC,

Le Secrétaire général national,

Rabi YAMEOGO 

Laisser un commentaire