Le staff de l'UCF-Burkina lors du point de presse au milieu le Coordonnateur M. Tambi Samuel Kaboré

Après sa sélection par le Millennium Challenge Corporation (MCC) en  décembre 2016 pour un second compact, le Burkina cette fois ci veut miser sur l’accès à l’électricité pour accélérer le développement. Ainsi l’Unité de coordination de la formulation du second compact du Burkina (UCF-Burkina) a été mise en place en avril 2017, s’attèle à mieux planifiée et exécuter ce challenge. Pour dresser le point de ses activités, le coordonnateur Tambi Samuel Kaboré et son staff ont animé une conférence de presse dans la matinée du 22 juin 2018 à la salle de conférence de la Direction générale de la coopération (DGCOOP) à Ouagadougou.

Les journaliste présents à la conférence de presse de l’UCF-Burkina
Photo de famille de l’équipe de l’UCF-Burkina et les journalistes à la fin de la conférence de presse

Après son élection pour le 2ème Compact, le gouvernement burkinabè a aussitôt créé, par décret le 19 avril 2017, l’Unité de coordination de la Formulation du second compact du Burkina Faso (UCF-Burkina).

Sa mission principale selon le coordonnateur T. Samuel Kaboré étant de : « Conduire le processus du second compact, conformément aux priorités du Plan national de développement économique et social (PNDES) et aux processus du MCC ».

Surtout l’UCF-Burkina tient à veiller à la formulation d’un compact de qualité, de manière participative et inclusive et dans les délais requis.

Bien entendu c’est un processus planifié selon les principes du MCC qui se résument sur les grands axes suivants :

  • L’analyse des contraintes à l’investissement privé et à la croissance économique, qui est achevée en août 2017 ;
  • L’analyse des causes profondes des principales contraintes identifiées qui a été bouclée en janvier 2018 ;
  • La définition des projets du compact qui a été adoptée en Conseil des ministres du 20 juin 2018 ;
  • Enfin, l’étude de faisabilité et ses implications notamment la rentabilité économique des propositions de projets soumises au MCC, l’impact environnemental, social etc.

Près de 489,1 milliards F CFA pour la construction de trois centrales solaires photovoltaïques

Sans doute, l’accès à l’énergie comme le désenclavement constituent des priorités pour booster le développement du Burkina. Et le 2ème compact en misant sur l’accès à l’électricité vise à   accélérer à croissance économique du Burkina. Car le constat selon l’étude réalisée est qu’au Burkina, non seulement l’offre d’énergie est insuffisante, mais surtout le coût est très élevé.

Pour y remédier l’UCF-Burkina a présenté trois projets dans le domaine de l’électricité. A savoir :

  • Le projet de renforcement de l’efficacité dans le domaine de l’électricité (PREDEL) estimé à 24,5 milliards de francs CFA ;
  • Le projet accroissement de l’offre d’électricité moins coûteuse (PADOEL) pour 225 milliards de francs CFA ;
  • Le projet réseaux et accès à l’électricité (PRAEL).

Le coût total de ces trois projets est estimé à 489,1 milliards de francs CFA. Mais cette somme pourrait évoluer en hausse ou en baisse à l’issue des prochaines phases.

Pour le coordonnateur T. Samuel Kaboré, au regard des exigences et de la rigueur exigées par les investissements du MCC, l’UCF-Burkina reste ouverte à la contribution de tous les burkinabè pour réussir le plaidoyer national.

Théodore ZOUNGRANA

ENCADRE

Le MCC en bref

Le MCC est l’agence gouvernementale américaine créée en janvier 2004 par le Président Bush pour la gestion d’un fonds américain  dénommé le Millennium Challenge Account (MCA) afin d’assurer l’efficacité de l’aide publique américaine au développement en établissant des partenariats avec les pays qui répondent à ces critères.

Le Burkina Faso a bénéficié d’un premier compact durant la période de 2009 à 2014 qui a concerné plusieurs domaines. Il s’agit de l’accès à la finance rurale, l’éducation des filles, la sécurisation  foncière, le désenclavement et le développement de l’agriculture.

Ce second compact ouvre encore une nouvelle ère au Burkina pour faciliter et accroitre l’accès à l’électricité au plus grand nombre des burkinabè.

 

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