M; Zéphirin Diabré, Chef de fil de l'opposition politique se prononçant sur l'objet de l’entretien avec le président du Faso à la sor

Le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré qui conduisait la délégation du CFOP s’est entretenu dans la matinée du 19 avril 2018 avec le président du Faso au palais de Kosyam. Au menu de leurs discussions : le projet de nouvelle Constitution et le droit de vote des Burkinabè de l’étranger.

C’est la 2ème fois qu’ils se voient depuis l’arrivée de Roch Marc Christian Kaboré au pouvoir. Après une 1ère rencontre officielle en juin 2016, six mois après son entrée en fonction, le président a reçu ce jeudi 19 avril Zéphirin Diabré au palais présidentiel de Kosyam.

Accompagné d’une délégation d’une dizaine de personnes, le Chef de file de l’opposition et président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a participé à une séance de travail avec le Chef de l’État et son équipe. Durant plus de deux heures, les deux parties ont abordé différents sujets de politique nationale.

Ils ont notamment évoqué le processus d’adoption de la nouvelle Constitution, dont le projet a été remis au président Kaboré fin décembre dernier par la commission chargée de sa rédaction. Reste maintenant à déterminer quand et surtout comment cette nouvelle loi fondamentale doit être entérinée.

Deux options se profilent : par voie référendaire ou par voie parlementaire, mais aucun choix n’a pour l’instant été arrêté. « Concernant la nouvelle Constitution, nous devons trouver ensemble la formule pour qu’elle soit adoptée. Plusieurs possibilités s’offrent à nous et au gouvernement. Il faut que nous nous accordions là-dessus et sur la meilleure période pour que cette opération ait lieu », a déclaré Diabré à sa sortie du palais de Kosyam.

« En 2020, il faudra que les Burkinabè de l’étranger puissent voter »

Autre sujet abordé par Zéphirin Diabré et le président Roch Marc Christian Kaboré lors de leur rencontre : le droit de vote des Burkinabè de l’étranger aux prochaines élections nationales. «Vous savez l’attachement que l’opposition a sur cette question, dont la promesse a été faite il y a fort longtemps. Nos compatriotes vivant à l’étranger sont des Burkinabè à part pleine et entière. En 2020, il faudra qu’ils puissent voter », a souligné le président de l’UPC.

Le droit de vote des Burkinabè de la diaspora a toujours été un enjeu politique majeur à Ouagadougou. La Côte d’Ivoire abrite à elle seule 3 à 4 millions de ressortissants burkinabè, soit plus de la moitié des 5,5 millions d’électeurs inscrits pour la présidentielle de 2015.

Rappelant qu’il y avait désormais un certain nombre de « questions pratiques » à examiner pour progresser sur ces deux sujets, Zéphirin Diabré a conclu en assurant que les échanges entre le pouvoir exécutif et l’opposition allaient se poursuivre « dans les semaines à venir ».

Benjamin Roger / JA

 

 

 

 

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