Le président d'Africom, le général Thomas Waldhauser

À l’occasion d’une rencontre organisée avec la commission des forces armées du Sénat Américain, le président d’Africom, le général Waldhauser a en effet mis en garde contre l’instabilité de la région du Sahel.

À l’occasion d’une rencontre organisée entre la commission des forces armées du Sénat Américain, ainsi que le patron d’Africom et commandant du Pentagone pour l’Afrique, le général Thomas Waldhauser, les grandes lignes militaires envisagées par les États-Unis en Afrique ont été présentées. Se permettant de rappeler que 15 des 25 pays les plus fragiles au monde se trouvent sur le continent africain, Waldhauser a ainsi assuré tout son soutien aux pays du Sahel notamment, embourbé dans une lutte terrible contre le terrorisme.

Si selon lui, la force ne peut régler que très peu des défis auxquels l’Afrique a à faire face, il assure cependant que l’Africom soutiendra les efforts interrégionaux dans la région ouest du Sahel ainsi qu’autour du bassin du lac Tchad. Assurant en outre avoir conjointement mis en place des programmes d’entraînements, d’assistance et surtout de conseil, avec les pays du G5 Sahel, Waldhauser a réaffirmé son souhait d’en finir avec les menaces extrémistes aux frontières de ces pays. Il faut dire que cette région du monde est particulièrement frappé par les violences, avec la présence notamment de l’État islamique ou encore du JNIM ( Jama’a Nusrat ul-Islam wa al-Muslimin).

Afin de garantir une certaine sécurité en Afrique, mais également sur le sol européen et américain, Waldhauser semble compter sur la totale coopération de la région du Sahel, afin de mettre un terme à ces «zones refuges» et surtout, à ces violences.

Florian Guénet

 

 

Laisser un commentaire