L'Expert en communication M. Désiré ComboÏgo, nouveau Président intérimaire du CSC du Burkina Faso

Ainsi donc, prend fin une crise au Conseil Supérieur de la Communication (CSC) dont le fondement était plutôt lié à  des querelles de personnes qu’institutionnelles.  Après une longue traversée de désert, le Vice-président du CSC l’Expert en communication Désiré Comboigo, reprend ses quartiers en tant que président intérimaire de droit.

Une décision légitime du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, par arrêté du 14 décembre 2017. Du coup, il remplace L’ancienne présidente de l’institution Nathalie Somé.    En vérité les rapports exécrables entre les deux personnages étaient à la base du climat délétère que le CSC a traversé. Désiré Comboigo, après avoir été limogé de son poste de Vice-président, il fait appel et gagne gain de cause, le Tribunal administratif de Ouagadougou estimant son remplacement irrégulier. Et comme le dit Albert Camus : «Il n’est pas de destin qui ne se surmonte par le mépris». Si le Vice-président avait été combattu pour des faits subjectifs, ce n’est pas le cas de l’ancienne président Nathalie Somé qui est accusée de malversation et présentement en détention préventive à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO). Ainsi la volonté divine en a scellée le sort des deux protagonistes : l’une du sommet à la décadence et l’autre  indésirable  à la Présidence par intérim.

Convenons donc avec  Baden-Powel que : «L’optimisme est une forme de courage qui donne confiance aux autres et mène aux succès». Comme leçon de vie, songeons toujours à être humble, serviable,  intègre envers tout citoyen à nos heures d’ascension sociale, afin de mériter en retour devenir le carrefour de la sagesse, de modèle d’inspiration,  et d’admiration au crépuscule.

Sans doute  que la fin de cette crise redonnera au CSC ses lettres de noblesses et insufflera plus de dynamisme et d’impartialité dans la régulation des médias au Burkina.

Théodore ZOUNGRANA

ENCADRE

L’intégralité du communiqué du Président du Faso

«J’ai l’honneur de vous informer qu’aux termes de l’arrêté N°2017-027/PRES/CAB du        14 décembre 2017, Son Excellence Monsieur le Président du Faso a confié l’intérim de la présidence du Conseil supérieur de la communication au Vice-président qui assure désormais la plénitude des attributions de la fonction. L’arrêté du Chef de l’État se justifie par l’empêchement actuel de Mme Nathalie Somé à exercer ses fonctions de Présidente du Conseil supérieur de la communication, du fait de sa détention préventive à la MACO. L’on ne peut que nourrir une profonde espérance que la tutelle institutionnelle des médias, sentinelles par excellence de l’ancrage de la démocratie, de la bonne gouvernance et de l’information des citoyens, sorte de l’inconfort qui remettait gravement en cause sa légitimité. La situation que vient de vivre le Conseil supérieur de la communication, les leçons à tirer à tous égards et les nouvelles approches de la régulation feront l’objet d’un diagnostic sans complaisance, largement partagé avec vous dans des cadres appropriés.    Ne doutant pas de votre disponibilité à coopérer à l’ancrage de confiance avec les médias et leur tutelle institutionnelle, je vous prie de bien vouloir agréer, Madame/Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées ».

 

 

Laisser un commentaire