Le président de l'AJIR, Adama Kanazoé : " Pour nous il est important d'avoir un bureau opérationnel et non mastodonte"

Le premier congrès ordinaire de l’alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR) s’est tenu les 23 et 24 février 2018 à Ouagadougou avec pour thème : « AJIR face aux défis de la co-gestion du pouvoir d’État ». A l’issu du congrès Adama Kanazoé, actuel Conseiller spécial du président du Faso et président sortant a été reconduit par acclamation par les congressistes.

Le premier congrès de l’AJIR a été un tournant décisif pour la redynamisation des activités du parti. Beaucoup de points d’ombre ont été  objectivement analysés et ce qui permettra au parti de rebondir et surtout d’imposer ses marques sur le paysage politique national. Le but à atteindre étant de positionner l’AJIR comme une force alternative.

La fin du congrès a été suivie d’une conférence de presse, afin de porter à l connaissance des journalistes les nouvelles orientations du parti.

Ainsi, au titre des amendements portés aux textes du parti, il a été créé un Haut Conseil avec pour mission de veiller au respect de la conformité des actes des organes de direction avec les textes fondamentaux et les orientations du parti, contrôler la gestion financière du parti, contrôler l’exécution des décisions du congrès et des autres instances du parti. Le Haut Conseil a également compétence pour connaître des litiges et conflits au parti. Organe consultatif, le Haut conseil est composé de « personnes-ressources » douées d’expérience et de sagesse.

Sur le plan de l’organisation géographique du parti, le premier responsable provincial de l’AJIR se désigne désormais par « coordonnateur », « correspondant » pour la commune ou l’arrondissement et le « point focal » à l’échelle du village ou du secteur. « Vous aviez un parti, jeune, à la conquête d’un électorat, qui a une structuration qui est un peu semblable à celle d’un parti-État, avec des postes qui, dans la réalité, ne signifient pas grand-chose pour ceux qui occupent ce poste-là. Pour nous, il était donc important de recadrer les choses, recentrer sur l’essentiel et faire en sorte que nous ayons un bureau opérationnel et non cette espèce de mastodonte où finalement il n’y a aucune efficacité », précise le président Adama Kanazoé.

Le bureau politique national est composé désormais des membres du bureau exécutif national, des membres du Haut conseil, des correspondants communaux ou d’arrondissements, des militants membres du gouvernement, des élus nationaux et des maires.

Au terme des travaux, les congressistes ont reconduit « par acclamation », le président sortant, Adama Kanazoé, pour un second mandat de quatre ans.

Aimé Kologo (Collaborateur)

 

 

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